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t 38
RAPPORT DE LA COMMISSION
thermomètre diffèrent très-sensiblement de celles qui répondraient aux pressions indiquées par le manomètre. Ainsi pendant la marche, à la température extérieure de la tôle de i 31°, répondait une pression de 4e, 25 au manomètre; or, à cette pression absolue, la température de la vapeur devait être de Regnault, ce 146°,5 d'après les expériences de M. de 150,5. Pendant le repos, qui fait une différence était devenue stationla température extérieure le manomètre 137°. En même temps naire à marquait 5 atm., ce qui répond à une température, la pour la vapeur, de 352°,25, ce qui prouve que surpassait de 15°,25 la température intérieure température extérieure de la tôle. Ainsi , dans les deux cas, le flux de chaleur se portait de l'intérieur à l'extérieur de la chaudière. Si on voulait prendre
pour température de la masse de la tôle la
moyenne entre la température extérieure donnée par le thermomètre et celle intérieure répondant à la pression de la vapeur, on aurait clans le prequi mier cas. 138°,8 et 144°,63 clans le second, ce la température de ferait 5°,83 de différence entre pendant la masse de la tôle pendant la marche et le repos de la machine. La seconde expérience a donné des résultats tout à fait semblables. Pendant le repos , la température devenue tout à fait stationnaire a augmenté sans réaction de 1300,7 à 14o°,9 , c'est-àdire de plus de 10°, pendant que le manomètre montait constamment de 3".,75 à 5 atm. A la reprise du travail, les deux chaudières communiquant avec la machine , au bout de 20 minutes la pression était descendue à 4 atm. et la température à 136°,7; mais celle ci n'était pas encore stationnaire.
DES MACHINES A VAPEUR.
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Si on voulait encore prendre pour température de la niasse de la tôle la moyenne entre la temrérature intérieure donnée par le thermomètre et la température extérieure répondant à la pression de la vapeur, on aurait 136°,5 au lieu de 131° pour la marche de la machine et 146°,5 au lieu de 1410 pour le repos. La différence de température dans les deux périodes serait, dans ce cas de Io°. Ces deux expériences ont donc donné le même résultat, c'est-à-dire une température, à l'extérieur de la tôle, plus élevé de 5 à Io° pendant le repos
que pendant la marche, et une température n'ioyenne de la tôle plus élevée de 6 à 100 pendant la première période que pendant la seconde. Cette différence, dans le cas actuel', est trop minime pour expliquer des explosions. En effet, en supposant que la niasse de la tôle, lors de la reprise du travail , dût abandonner subitement la chaleur répondant à 100 de température, cette quantité 'de chaleur serait, clans le cas actuel , de 1062 calories susceptibles de gazéifier instantanément 1',63 d'eau qui, vaporisés et concentrés dans l'intérieur de la chaudière, y élèveraient la tension intérieure de la vapeur de4aL,64. C'est là la limite la plus étendue qui résulte des expériences et de l'hypothèse précédente. Mais cette limi te est elle-même incomparablement trop élevée dans le cas actuel, car elle suppose que l'eau
se vaporise instantanément et que la tôle de la chaudière se met immédiatement, lors de la repriseïdnitravail, en équilibre de température avec
la Masse de l'eau. Or l'expérience prouve qu'il n'en est ritillement ainsi, car, lors de la reprise du travail, letherrnomètre a toujours mis au moins
3 minutes pour descendre d'int,degré, et le ma.