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POUR LES LOCOMOTIVES.
PARRICATTON DU coxe 226 Fair, et on peut défaire facilement le saumon et l'éteindre sans qu'il y ait rien de pénible pour l'ouvrier. Dans les fours plats ordinaires, le déchargement est très-pénible ; il faut des quantités d'eau considérables. Ici ces inconvénients sont évités. Le coke se détache en larges morceaux qui atteignent quelquefois orn,90 de hauteur ; il est tout aussi brilla-nt que le coke des fours cylindriques éteint sans eau, et pré.-,ente un grain bien plus compacte et plus serré. Enfin le déchet est plus faible encore que dans les fours de Rouen. La charge est de 4,000 à 4,5oo kilogrammes. La durée de la cuisson varie de soixante-douze à qua-
tre-vingt-seize heures; elle est le plus ordinairement de soixante-douze heures.
Le coke est livré au chemin de Boulogne au prix de 43 francs; ce prix peut être établi ainsi qu'il suit fr. 38,4o 0,25 2,40
1.560 kil, de charbon à 25 fr Transport du chemin au four Main-d'oeuvre
Entretien des fours, du matériel, intérêt du capital, bénéfice sur la fabrication. Total. . . .
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1,35
43,00
Les fours sont disposés le long du chemin de jusqu'aux fer ; la houille est amenée en wagons arrivent devant la platefours ; les locomotives décbargeMent, en sorte que forme où s'opère le transbordement. le coke ne subit point de
Au lieu de charger la houille par derrière, il serait peut-être plus économique de la charger par une ouverture Ménagée à la voûte. Les fours seraient disposés comme les fours cylindriques de
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l'Agrappe, de manière à ce que les chariots remplis de houille arrivassent sur les fours et vinssent s y décharger. Il est clair aussi qu'au lieu d'un cabestan pour tirer le saumon , mieux vaudrait un treuil porté sur un chariot qu'on pût amener en face du four à décharger. Sauf ces petits changements, les fours à coke de toulogne me paraissent réunir toutes les conditions propres à assurer une fabrication aussi bonne qu'économique. Ils me semblent bien supérieurs aux fours plats et cylindriques construit en France 'et en Belgique. Je ne doute point qu'ils ne s'appliquent avec succès aux houilles belges et françaises. Peut-être y aurait-il de légères modifications it faire, suivant la nature des houilles. Les houilles
anglaises employées à Boulogne et à Rouen en vase clos ne rendent. que 72 p. I oo. Elles se rap-
prochent plus par leur nature des houilles du baron de Mecklembourg et de" l'Escouffiaux que des fines forges de l'Agrappe. Aussi je pense itte ces fours réussiraient très-bien avec la bouille de l'Escoufliaux , et qu'ils donneraient au coke la dureté et la densité qui lui manquent. S'il y avait lieu de modifier les .fours de Boulogne, ce serait dans le but d'augmenter la charge K. son épaisseur. C'est dans ce sens quê"doiVent
élue faites les modifications, quelle que soit la nature de la houille. Cette opinion est confirmée par l'exer4e de ce qui se passe en Angleterre. D'après les noies qu'ont bien voulu me communiquer à la suite d'un voyage dans ce pays M. Clapeyron , ingéritisur eu eller nes mines , et M. Martial Chevalier, ingéni`eur au
chemin du NOril, on tend tous les jours 'à augmenter les dimensions des fours et le p3id du