Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 119]

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237 seu rs se sont tenus dans les limites de leurs marchés, POUR LES LOCOMOTIVES.

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FABRICATION DU COKE

chaque centième en dessous, il est fait une gratification de 5o cent. ou un franc. Quelquefois la pénalité s'établit de demi-centième en demi-centième. Tout cela dépend des conventions. Si le procédé de détermination des cendres n'a

pas le mérite d'une exactitude parfiiite, il a du moins celui d'une grande impartialité. S'il y a des chances d'erreur, elles ne sont pas plus à l'avantage du fournisseur, qu'a celui du consommateur. Le grand nombre des essais empêche qu'on arrive à un résultat anormal ; en réunissant tous ceux qu'on

a faits pendant un mois, on peut admettre que les erreurs se compensent. Depuis six mois, ces essais ont été faits au che-

min du Nord avec la régularité la plus grande, et jamais il n'est arrivé que le coke fût d'un mauvais usage dans les machines, sans que l'analyse n'accusat des proportions de cendres notables. Il n'y a guère de variations importantes dans les chiffres obtenus, que quand le coke est trèssale ; la composition des morceaux de coke varie beaucoup alors. Mais quand le coke est très-propre,

on prendrait un seul morceau au hasard, qu'il accuserait à peu près la teneur de la livraison tout entière.

Peut-être la gradation de demi-centième en demi-centième est- elle trop restreinte. Mais en général on peut admettre qu'a p. too près, la moyenne mensuelle accuse la teneur exacte des livraisons opérées dans le cours du mois. L'application des mesures qu'a prises le chemin

du Nord, a eu pour effet d'assurer la propreté des cokes qui lui ont été livrés. Tous les fournis-

ou ne s'en sont point sensiblement écartés. Quand cela a eu lieu l'amende leur a été appli-

quée. Le chemin de fer s'était même réservé le droit de refuser les fournitures , quand la proportion de cendres dépasserait i o p. ioo. L'application juste et modérée des amendes est ce qui a produit les meilleurs résultats. Les fournisseurs , voyant qu'ils ne pouvaient régulièrement atteindre leur minimum sans laver, et que les retenues qu'ils subissaient dépassaient les frais de lavage, se sont mis tous à laver. Aujourd'hui je ne connais plus dans le bassin de Mons qu'un seul fabricant de coke qui n'emploie pas de charbons lavés. Il est vrai qu'il ne

fournit point au chemin du Nord. C'est au système d'amendes que sera due spécialement l'introduction rapide du lavage dans le bassin de Mons.

Les efforts du chemin du Nord n'ont pas été infructueux ; les dépenses qu'il a faites n'ont pas été inutiles. L'amélioration de la qualité du coke date élu mois de décembre 1848. Dans le cours de 1849, toutes les livraisons n'ont pas eu la propreté dé-

sirable; quelques-unes ont excité des plaintes vives; ce n'est que dans les derniers mois de l'année, depuis que les essais se sont faits d'une ma-

nière suivie, que la proportion de cendres est descendue en moyenne au-dessous de 8 p. ioo. Les résultats obtenus sont bien saillants et bien remarquables.

Le premier et le plus important, celui qu'on voulait obtenir avant tout, c'est la régularité des trains et la sécurité du service. Les transporte de