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ASSOCIATION DE L ARGENT
AUX MINERAUX .MÉTALLIQUES.
la matière , nous avons fait digérer le résidu avec l'ammoniaque qui a enlevé l'oxychlornre de cuivre; puis nous avons débarrassé la galène non encore.attaquée du sulfate de plomb qui s'était formé, en la faisant bouillir avec une dissolution de sulfate et d'acétate d'ammoniaque. Trois mois après que nous avions mis la galène en expérience, il ne s'était pas encore formé de chlorure d'argent, quoi-
péan contenant 0,002 d'argent. Pl usieursgrammes de cette blende ont été laissés pendant huit mois en contact avec du bichlortire de cuivre; une por-
que la plus Fande portion de la matière fût décomposée; c est seulement après trois mois et demi qu'en.traitant le résidu par l'ammoniaque on a pu en séparer du chlorure d'argent. La chloruration
Ainsi il paraît que l'action chlorurante du sel
cuivrique se porte d'abord sur le sulfure de plomb plomb est tout à et qu'elle ne s'exerce sur le composé argentifère fait tardive. que quand la plus grande partie de la galène a été décompo,iée. Du reste, nous avons fait des expéde I argent associé au sulfure de
tiences directes qui confirment ce résultat, et dans lesquelles notés avons mis à profit la propriété que possèdent presque tous les sulfures métalliques de décomposer, comme nous le verrons plus loin , des quantités plus ou moins considérabics (le chlorure d'argent. Nous avons pris de la galène d'Huelgoat très-pauvre qui peut décomposer
5 p. ioo de chlorure d'argent, et présenter alors une richesse analogue à celle de la galène de Freyberg citée plus haut : nous l'avons traitée comme
celle-ci, et c'est seulement après quatre mois de
contact avec le bichlorure de cuivre et alors qu'elle était déjà en grande partie décomposée, a cédé du chlorure d'argent à farnmoniaq Action du bi-
Voyons maintenant les phénomènes que pré-
chlorui e de cui-
sente l'action du bichlorure de cuivre sur la blende. vre sur la blende argentifère
Nous avons expérimenté sur une blende dePont-
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tion notable a été décomposée, le zinc est entré en dissolution ; il s'est formé de l'acide sulfurique et de foxychlorure de cuivre , mais on n'a pu re-
connaître la moindre trace de chlorure (l'argent. Au reste, ici il n'est pas étonnant qu'il ne s'en produise point dans Ces conditions lit, car on a reconnu directement que cette blende peut décomposer un peu plus de 5 p. Io° de chlorure d'argent; par conséquent lorsqu'on la soumet à l'action du bichlorure de cuivre, la foi motion du chlorure d'argent ne pourra commencer à se manifester que quand la presque totalité du sulfure de zinc aura été décomposée et que la portion restante contiendra environ 3,8 p. too d'argent: Néanmoins il y a une différence entre les phé- Différence entre phénomènes nomènes que présentent la blende et la galène; le, relatifs a la biencar si on enrichit la blende en la mettant en con- de et à la galène. tact avec 5 p. too de chlorure d'argent, c'est-àdire la quantitéqu'elle peut décomposer , et si ensuite on traite cette blende par du bichlortire de cuivre , il se forme bientôt du chlorure d'argent, tandis qu'il n'en est pas ainsi quand il s'agit de la galène; par conséquent le sulfure d'argent, quand il est uni au sulfure de zinc enrichi à saturation, subit de suite l'action du bichlorure de cuivre tandis que dans le cas de la galène il ne commence
à se chlorurer que- quand la majeure partie du sulfure de plomb a été transformée. Acli.'n du biNoirs avons reconnu que l'action du bichlorure chlorure de cuide cuivre sur les autres sulfures métalliques, ainsi vre tir les py riet autres sulque sur les pyrites de fer et de cuivre, est analo- tes fures. gue à celles que nous venons de décrire; il y a