Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 137]

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ASSOCIATION DE L'ARGENT

duite dans un flacon avec de l'ammoniaque chloroargentique titrée : après dix-huit heures d'action

et après avoir été agitée de temps en temps , on retirait,, à l'aide d'une pipette , une portion de la liqueur, et l'on essayait, en la saturant par de faride azotique, si le chlorure avait été comp!étement ou partiellement décomposé. Suivant l'indication obtenue, nous répétions l'essai sur des proportions tantôt plus fortes, tantôt plus faibles, de liqueurs titrées ; nous arrivions ainsi au point que nous cherchions, et nous contrôlions la justesse de l'expérience au moyen d'un dernier essai fait directement avec du chlorure d'argent pesé.

_L'exemple suivant donnera une idée précise du Galéne séléni[ère depcéoréirzi,"iw procédé , soient citée exemple -10 0g,200 de galène sélénifere de Bérezow (in-

diquant une faculté de décomposition comprise entre 7 et 9). On ajoute 7 c. c. de dissolution titrée ammoniacale de chlorure d'argent; tenant 0°,002 par centimètre cale. Après dix-huit heures de contact; la liqueur, traitée par l'acide azotique, reste limpide. 20 0°,200 de galène susdite. dissolution titrée à 0,002. 8c.e. Après dix-huit heures , la liqueur traitée par l'acide nitrique reste encore limpide. 3° 0g,2oo galène susdite. dissolution titrée à 0,002. 9'eAprès dix-huit heures de contact, la dissolution blanchit considérablement par l'action de l'acide

azotique.

La faculté de décomposition de cette galène est

donc représentée par 8, c'est-à-dire que loo par-

AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

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ties du minéral décomposent, dans ces conditions, 8 parties au moins de chlorure d'argent. Contre-épreuve. 40 o°,2oo galène susdite. og,o16 chlorure d'argent. 80'. ammoniaque.

Après dix-huit heures de contact, la liqueur ne se trouble point par l'acide nitrique. 5° 0g,200 même galène. 01,017 chlorure d'argent. 8`.e. ammoniaque.

Après dix-huit heures de contact, la liqueur blanchit beaucoup par l'acide ; d'où l'on tire 8, c'est-à-dire le même chiffre que l'on a obtenu par les liqueurs titrées. On voit qu'en faisant varier le titre de la dissolution ammoniacale, on peut pousser

l'appréciation à des limites bien plus précises, mais nous ne l'avons fait que pour des substances douées d'une faculté décomposante extrêmement

Lorsque la liqueur titrée ou le dissolvant était formé par de l'hyposulfite de soude, nous nous servions d'une petite lamelle de cuivre pour constater s'il restait encore de l'argent dans la liqueur qui avait servi à l'expérience. A ce sujet, nous devons faire connaître les ex-

Expérieneesre.

périedces qui nous ont rassurés sur l'emploi du latives.à remploi du cuivre pour cuivre , malgré la présence d'autres métaux dans constater la préla dissolution argen fère d'hy posu fi te de soude. sgeenr,ete dans le; On a dissous un milligramme de chlorure d'argent dissolution dlq-

osullite de seudans to c. c. de dissolution d' de soude a, faite dans les proportions de 9 parties d'eau pour uhyposulfite