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ASSOCIATION DE L'ARGEN'T
Les paillettes lavées, desséchées et mises en contact avec du mercure s'y dissolvent, en donnant de la consistance au métal liquide sans lui ôter de son éclat : c'est à peine si quelques grains de gangue restent à mi. La faculté décomposante de ce
Nickel gris.
minéral a été trouvée égale à 470; or en supposant qu'il ait la formule NiAs', et qu'il agisse sur le chlorure d'argent par voie de réduction en donnant naissance à du chlorure de nickel ( Ni Cl) et à du chlorure d'arsenic (As Cl' ), on devrait trouver 559. La différence semblerait notable si on ne songeait pas que cette matière naturelle renferme de la gangue et du cuivre. Quoi qu'il en soit, il est incontestable que le nickel arsenical disparaît dans l'ammoniaque chloro-argentique, et qu'une grande quantité d'argent métallique est mise en liberté. La manière d'agir du mercure sur le dépôt déterminé par le contact du nickel arsenical et de l'ammoniaque chloro-argentique contraste avec la manière dont le métal se comporte an contact du dépôt déterminé clans les mêmes circonstances par le nickel gris de Schneeberg. Tandis que dans
le premier cas le mercure tout en s'épaississant conserve son éclat, dans le second cas, il s'épaissit et devient terne, c'est-à-dire sa surface se recouvre d'une couche pulvérulente noire cette poussière, soumise à des essais convenables, paraît être formée principalement de soufre et de nickel.
AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
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position trouvée par l'expérience est 44o. Or le La décomposiparait due calcul donnerait 416, dans l'hypothèse où la for- Con presque exclusià l'arsemule du minerai serait Ni' As' S et où l'action ne vement nic contenu dans serait exercée que par As'. Mais sans entrer dans le nickel gris. aucune discussion à cet égard, nous ferons seulement
observer qu'en agissant sur l'ammoniaque chloro-
argentique, le nickel gris se décompose, détermine la mise en liberté d'argent métallique et d'une
combinaison sulfurée de nickel, tandis que rarsenic disparaît complétement à l'état de chlorure. A Côté de ces exemples si remarquables de
Cobalt gris.
décomposition immédiate, on est frappé de l'inertie du cobalt gris. Nous en avons essayé trois échantillons, et tous les trois n'ont donné que des signes très- incertains de cette faculté, si prompte et si prononcée dans le nickel gris; et ces indices si faibles sont dus peut.être à la
s
ii itneajb
Mali
présence d'une petite quantité d'un composé cuivrique; car la dissolution ammoniacale de chlo-
rure d'argent prend une légère teinte bleuâtre dès qu'elle est mise en contact avec le minéral. Nous doutons que dans ce cas on puisse invo- Remarques sur causes de l'iquer la cohésion de la substance pour expliquer les nertie du cobalt cette inertie : une pareille cause peut être légiti- gris.
mement invoquée lorsqu'il s'agit de double décomposition, mais pourra-t-on en faire autant lorsqu'il s'agit de réduction ? Y a-t-il un exem-
ple dans lequel l'état de cohésion d'un métal empêche la précipitation d'un autre métal ?
On ne peut donc pas contester que l'action du
Nous savons que quelques métaux capables de
nickel gris sur le chlorure d'argent ne soit réductrice, mais la décomposition n'est pas et ne peut pas être complète, vu que l'action parait dévolue presque exclusivement à l'arsenic faisant partie constituante du nickel gris. La faculté de décom-
précipitent pas dans les dissolutions ammoniacales : nous savons de plus que certains métaux qui précipitent l'argent ammoniacal deviennent inertes s'ils se trouvent alliés à des métaux natu-
précipiter l'argent de ses dissolutions acides ne le