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RELATION DE LA nERNiicE 342 égale à celle du cratère unique formé après l'érup-
tion de 1839, et qui était de 285 mètres, d'après
les mesures barométriques que je pris à cette époque.
Je ne pus examiner, dans cette même jour-
née, la pente opposée de la pointe b qui s'élevait au-dessus des autres comme une tour, entre les deux
cratères; je n'ai pu savoir également quelle était sa relation avec l'orifice supposé de l'ancien cra-
tère; mais étant allé plus tard visiter le côté oriental du grand cône, je me suis assuré sans peine que la base de cette pointe se confondait avec les bords inférieurs de l'ancien cratère, de telle façon qu'on ne pouvait plus en faire la distinction.Ainsi cette pointe, de formation récente, fait corps maintenant avec le cône du Vésuve, et sa plus haute flèche dépasse de plus de 5o mètres la hauteur de la pointe du Pcdo , d'après les mesures géodésiques prises le 7 mars par le professeur Amante. Elle est située au Sud-Est, de sorte qu'en regardant le Vésuve, de la ville de Naples, on ne peut se faire une juste idée de la position de cette pointe, et l'on croirait plutôt qu'elle appartient aux proéminences intérieures du grand cra-
tère. Ainsi, par suite du dernier embrasement qu'on peut regarder comme modéré quant aux phénomènes survenus à la cime du volcan, le Vésuve a acquis une plus grande élévation. Et ceci est d'accord avec ce principe que j'ai consigné dans un autre travail, savoir : que les petites éruptions
ont pour efflt d'exhausser les c6izes volcaniques, et les grandes, de les ,faire écrouler (i ). (1) Istoria delle eruzioni del VesUvio , aceompagnata della bibliografia delle opere seritte su 'questo vuleano-ne Pontano. Nap., 1847, p. 119.
ÉRUPTION DU VÉSUVE.
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il ne sera pas d'une moindre importance l'histoire des montagnes ignivomes de fairepour remarquer, d'après l'exemple qu'en a présenté le
Vésuve durant l'espace d'environ un demi-siècle, avec quelle facilité le sommet culminant des cratères peut changer de position. En effet, une carte topographique du cratère du Vésuve, gravée en 1805 sous la direction du duc della Torre,
indique la plus haute cime, alors appelée le Pale
comme étant située au côté Nord-Est, assez rapproché de l'Est; et nous savons que sa position ne varia pas depuis les changements qu'amena l'éruption de 1794, suivant les relations de Breislak et du même duc della Torre (i). Gioacchino Zorda rapporte que pendant l'éruption de .18°6, une partie considérable du sommet du Vésuve tomba dans le gouffre volcanique (2). Ainsi il n'est pas étonnant que, par suite des opérations exécutées en 1818 par notre bureau topographique, /a plus haute cime ait été indiquée au Nord; cette dernière a été également nommée le Palo, ou bien la pointe du Pato. Enfin on peut inférer de ce que je viens- de dire que, par suite de l'embrasement survenu dans le mois de février de la pré-
sente année, la partie septentrionale du Pale
n'ayant subi aucune variation dans sa hauteur, il s'est formé une autre cime plus élevée vers le côté du Sud-Est. Breislak. Memoria sulla eruzione del Vesuvio
accaduta la sera da 15 giugno ry94. Nap. , s794, p. 72. Duca della Torre.- Relazione prima dell' eruzione Vesuvio, dagli 11 agosto, sino ai 18 settembre 1804, del p. 6.
Relazione dell' eruzione del Vesuvio, (lei 51 mag,gio 1806. Nap., 16 giugno , 1806 , p. 14.