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RELATION DE LA DERNIÈRE
Acide sulfurique. . Alumine. . . Oxyde ferrique Chaux. Magnésie.
Potasse Perte
ÉRUPTION DU VÉSUVE.
grammes.
oxygéne.
0,548 0,285 o,5o5 o,o5o
0,209 0,152 0,152 o,014
o,o6t
0,02/1
o,o35
o,006
0,124
a
-1,4o6
Ces -résultats font voir que la composition de ces stalactites rouges est très-complexe; et qu'elles constituent un mélange de diverses matières parmi
lesquelles abondent principalement l'oxyde ferrique, l'alun et le sons-sulfate d'alumine. La perte doit consister, pour une grande partie du moins, en un peu de chlore, d'eau, et peut-être aussi de soude qu'on n'a pas recherchée dans l'analyse., Parmi les produits trouvés dans les cratères qui SOM restés après cette dernière éruption, il est bon de signaler le souf» e qu'on a trouvé en faibles
et rares dépôts sur lés scories de quelques fuma-
roles, sous forme de très-petits cristaux ou de globules fondus. Je n'ai rencontré ni cristaux d'oligiste, ni de ces belles efflorescences de chlo-
rure de cuivre, d'oxyde de cuivre, qui se montrent très-fréquemment sur notre volcan ; je trouvai seulement, sur un des petits cônes de 1.' Atrio del Cavallo , quelques légères incrustations d'oligiste en cristaux microscopiques. Je dois dire que j'y cherchai en vain le sel am-
moniac. A la vérité il y eut un guide qui, connaissant mon désir de trouver cette substance, m'en montra un échantillon adhérent à, certains morceaux de lave , en M'indiquant un endroit situé à pic sur le cratère méridional d'où il pré-
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tendait l'avoir rapporté, bien assuré qu'il devait être que je n'aurais pas la témérité de m'y rendre pour en recueillir moi-même. Il me fut facile toutefois de reconnaître l'artifice à la netteté et à la fraîcheur de l'échantillon de lave qui ne pouvait
avoir été détaché de la place indiquée, où les
vapeurs acides affluaient en grande abondance. Ayant recherché l'ammoniaque par des essais appropriés _parmi tous les sels rectieillis , soit au sommet du Vésuve , soit sur les pentes du grand cône, et dans l'Atrio del Cavallo , je n'ai pu parvenir à constater sa présence. En effet, mes observations particulières appuient cette opinion déjà émise par d'autres personnes, savait' : que le sel ammoniac ne se forme parmi les fumaroles des laves du Vésuve que dans les parties où ces laves atteignent les pentes inférieures de la montagne mises en culture. Je ne saurais m'expliquer nettement la cause de ce fait, d'autant plus qu'on voit le sel ammoniac se produire continuellement dans les fumaroles du cratère de la solfatarre de Pouzzoles, ce qui semblerait exclure la nécessité d'une combustion de matières organiques par les laves, pour donner naissance à ce sel. Pour le moment, du reste, il ne sera pas tout à fait inutile de remarquer deux conditions particulières qui s'observent dans les endroits où ce sel apparaît sur les laves : la première est la proximité des
terres cultivées, et la seconde est la hauteur audessus du niveau de la mer qui, n'excédant peutêtre pas 400 mètres, me paraît avoir une influence sur le phénomène en question, par diverses causes inhérentes à'fair de ces basses régions.
Du reste, les laves nouvelles ont fourni une grande quantité de sel ammoniac dont les formes