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A TRAVERS LES SABLES MOUVANTS. CREUSEMENT DES PUITS 416 l'avaleresse , il a été opéré au moyen d'un cuffat que l'on remplissait avec des seaux.
On est alors entré dans la roche connue sous le
nom de tourtia ; ce terrain étant plus dur que les précédents et renfermant de l'eau en quantité assez abondante, on n'y a enfoncé le puits que de o"',6o à om,7o par jour; les ouvriers, partagés par postes de quatre hommes dont la journée de travail était de huit heures, restaient quatre heures consécutives dans le puits, et venaient reprendre leur tâche huit heures après leur sortie des travaux. Comme à mesure que l'on descendait l'affluence des eaux devenait plus considérable, on a fait marcher les pompes qui se trouvaient établies
dans le puits n° i, et qui pouvaient prendre les eaux à plus de 5o mètres de profondeur. Le diamètre de ces pompes étant de om,38, la course du piston de ï mètre, et la machine à vapeur qui les faisait marcher donnant trois coups par minute, la quantité d'eau extraite était de 2o4 hectolitres par
heure. Le puits n" I n'étant distant du puits n° 3 que de 4o mètres, cet épuisement eut pour effet de
diminuer considérablement l'affluence des eaux dans ce dernier puits; cependant il en arrivait encore en quantité suffisante pour donner lieu à un épuisement de 21 hectolitres par heure, au moyen de cuffats de la contenance de 3 hectolitres chacun, que l'on remplissait comme nous l'avons indiqué plus haut. Après être entré de quelques mètres dans ce terrain, on a suspendu le travail d'enfoncement; on a remplacé le boisage provisoire, sur une pro-
fondeur de 26 mètres, par un revêtement en maçonnerie d'une brique et demie d'épaisseur, reposant sur un cadre en bois fixé solidement
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contre les parois du puits; ce travail terminé, on a repris le creusement de l'avaleresse. Mais, comme
les eaux affluaient de plus en plus à mesure que le travail avançait, M. de La Roche se décida à faire usage de son nouveau système de cuvelage, consistant, comme nous l'avons dit, à enfoncer dans le terrain, à mesure que l'on approfondissait le puits, un cylindre en tôle composé de plusieurs tronçons superposés. Ces tronçons cylindriques (Pl. et VII, fig. et 2), de 2 mètres de hauteur et de 3m,5o de diamètre, sont formés de tôle de fer de .om,o15 d'épaisseur, fixées les unes aux autres par des rivets de Orn,022 de diamètre; à la partie supérieure et inférieure de chacun est attachée intérieurement, par ï 3o rivets, une pièce en fer (g) nommée collet ou je. r d'angle , de 0°1,022 d'épaisseur; la section de ce collet 'est une équerre dont les branches ont om,o9 de longueur; la branche saillante à l'intérieur -est percée de 13o ouvertures de om,o23 de
diamètre, qui reçoivent les boulons reliant les tronçons les uns aux autres.
A l'intérieur, et à peu près vers le milieu de leur hauteur, ces tronçons sont munis d'in anneau en fonte (r) appelé cercle de renfort, formé de sept parties réunies par des boulons et atta-
chées, chacune, au moyeu de quatre vis à tête perdue. A l'extérieur, ils sont fortifiés par des lames de fer i, fig. 3 et 4), de irn,55 de longueur, om, o de largeur et 0m,022 d'épaisseur, -fixées verticalement par six boulons. Un anneau en tôle e(fig. ï et 3) , nommé pla-
que de recouvrement, de o",4o de hauteur et de ola,o1s d'épaisseur, est attaché extérieurement,