Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
CREUSEMENT DES PUITS 42° Comme "le poids du cuvelage était insuffisant pour le faire descendre seul, il a fallu exercer, à sa partie supérieure, une pression capable de le faire pénétrer clans le terrain. Cette pression a été exercée au moyen de six vis c, (fig. 5 et 6), de
mètre de longueur et de om,12 de diamètre, dont les têtes s'appuyaient contre des poutres en
bois (P) de om,60 d'équarrissage, solidement en-
castrées par leurs extrémités dans le terrain, et offrant un point de résistance. Ces vis, munies chacune d'un écrou (e), de om,15 de hauteur, traversaient deux autres pièces de bois (F), de on",4o de hauteur et de om,3o d'épaisseur, placées audessous des poutres (P), et reposant par leurs extré« mités sur le collier du tronçon cylindrique supérieur. En faisant marcher ces écrous au moyen de clefs en fer, on développait une force qui tendait à écarter les pièces de bois (P') des poutres (P); et
comme ces dernières étaient fixes, la pression exercée forçait le cuvelage à descendre. Lorsque la
distance entre les pièces (P') et les poutres (P)
était de oa1,8o environ, on plaçait suries pièces (P') des prismes en bois (b) de ou',5o de hauteur, per-
cés à leur centre d'une ouverture dans laquelle se logeait la partie inférieure des vis; .ces prismes, sur lesquels les écrous agissaient alors directement,
devenant trop courts, étaient remplacés par d'autres de I mètre et plus de hauteur, suivant le besoin. Le cuvelage étant descendu de 2 mètres dans le terrain, on plaçait un nouveau tronçon après avoir enlevé les vis, et l'on recommençait à presser de la même manière. Après avoir enfoncé :2 mètres de cuvelage en tôle, on a atteint, vers la fin du mois de septembre 1845, la tête d'un banc de sable de 22 mètres.
DANS LES SABLES MOUVANTS.
421
d'épaisseur, rendu excessivement mouvant par la présence d'une énorme quantité d'eau. La profon-
deur de l'avaleresse était alors de 43 mètres, et
l'on était entré de 9 mètres dans le niveau. Comme
pour les percements ordinaires clans les terrains recelant des nappes d'eau , le travail avait été exécuté jusque-là en tenant les eaux à plat, c'est-à-dire en maintenant le fond du puits constamment à sec, au moyen de l'épuisement des eaux affluentes. :Nous avons vu plus haut comment l'on avait opéré cet épuisement; mais, pour con-
tinuer le percement du puits dans les sables, il était difficile que l'on suivît le même procédé
car l'épuisement des eaux aurait eu pour résultat 1° D'exiger l'établissement de jeux de pompes dans l'intérieur du puits en avalei'esse, parce que
la colonne liquide étant plus forte à l'extérieur qu'a l'intérieur du cuvelage, l'affluence des eaux aurait augmenté en même temps que la différence
entre ces deux colonnes, et les pompes établies clans le puits n° i n'auraient pu suffire à l'épuisement de ces eaux. Cet épuisement aurait d'ailleurs été assez difficile, parce que les eaux tenant en suspension une grande quantité de sable, il se serait formé, à chaque instant, des obstructions dans les corps de pompe. La présence, dans le puits, des appareils ser-
vant à l'épuisement, aurait aussi considérablement gêné les ouvriers dans l'exécution de leur travail-, et l'on aurait éprouvé beaucoup de difficulté pour opérer la descente du cylindre.
2' D'augmenter, en déterminant ainsi la circulation des eaux, l'affluence des sables dans Pavaleresse, et par conséquent la quantité à extraire, Tome X 171i !85o. 28