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CREUSEMENT DES PUITS.
DANS LES SABLES MOUVANTS.
roche une excavation ayant un diamètre de orn,02 environ de plus que celui du cuvelage en tôle.
La première idée d'employer l'air comprimé pour maintenir les eaux dans le creusement des puits à travers des; terrains aquifères, est due,
Cet alésoir, disposé sur l'appareil portant les dragueuses, de telle sorte que les bras (I)) fussent
dans une direction perpendiculaire à celle des
barres auxquelles étaient suspendues les dragues, était descendu et mis en mouvement avec ces dernières , qui recueillaient ainsi au fur et à mesure les débris de roche que les ciseaux de l'alésoir détachaient. C'est au moyen de cet appareil que l'on a pu enlever le schiste au-dessous de la base du cuvelage, que l'on avait fait entrer dans la roche solide, au commencement de décembre 1846, de
o,90 environ au Nord, et de près de om, ioau Sud. Le banc de sable était donc entièrement traversé sans accident, et la partie la plus importante de ce beau travail était terminée. Il restait à fermer le niveau inférieurement , c'est-à-dire à établir à sa base une trousse picotée pour y asseoir le cu-
velage et ôter aux sables et aux eaux de l'extérieur
tout moyen de pénétrer à l'intérieur du puits; mais cette opération était dangereuse et difficile,
parce que, comme elle exigeait que l'on épuisât les eaux dans le puits, la colonne liquide
extérieure n'aurait plus été équilibrée pkir la colonne intérieure, et le cuvelage n'étant pas suffisamment engagé dans le schiste, les sables,somnis
à une pression considérable, auraient pu faire
irruption au fond de favaleresse et compromettre la réussite du travail. Pour lever la difficulté , on se décida à faire usage de l'air comprimé pour équilibrer la colonne
liquide extérieure, après que les eaux contenues dans le puits auraient été évacuées.
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comme on le sait , à M. Triger. Les travaux exécutés, en 1839, dans Je département de Maineet-Loire (France) par cet ingénieur, ont eu pour résultat de démontrer d'une manière suffisante, d'abord que l'homme peut supporter impunément une pression de plusieurs atmosphèies, ensuite qu'il est possible de vaincre, par ce moyen, des niveaux de 20 mètres et plus de hauteur. L'application faite en 1845 par M. Mathieu , de l'air comprimé au fonçage d'un puits dans les morts terrains qui recouvrent la concession des mines de bouille de Douchy (France), est venue confirmer la possibilité pour l'homme, de travailler sans trop d'inconvénient sous une pression de 3 1/2
atmosphères (i). Nous dirons cependant qu'on avait reconnu que, à la pression de 4 atmosphéres
,
l'on était à peu près arrivé à la limite au delà de laquelle ce travail aurait pu devenir dangereux. Rassuré par ces essais, ou n'hésita point à recourir à ce procédé pour fermer le niveau au puits n° 3 du charbonnage de Strépv. Mais comme la colonne d'eau , qui était de 31 mètres, aurait exigé une pression de plus de 3 atmosphères pour être équilibrée, on diminua de 9 mètres la hauteur du niveau , en asséchant le terrain autour du cuvelage, au moyen d'une galerie (G) (fig. 25 et 26), pratiquée à 43 mètres de la surface, c'est-àdire immédiatement au-dessus du banc de sable mouvant, et qui mettait le puits n° 3 en commu(i) Voir le rapport de M. Blavier, , Annales des mines, t. IX, p. 349, et celui de M. Comte, t. XI, p. 124.