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AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
1;41IGENT
ASSOCIATION DE 470 mation des minerais d'argent nous a entraînés dans de longues recherches. Les faits nombreux que nous
allons exposer, quoique ayant été observés sur
une petite échelle, pourront jeter quelque lumière sur cette branche de la métallurgie. Dans chaque établissement-il y aura toujours à tenir compte des conditions locales, de la nature des minerais, de
l'abondance ou de la rareté du combustible, du prix de la main-d'oeuvre, de la facilité d'obtenir une force motrice et de se procurer les substances que l'on doit employer comme réactifs. Nous
nous avons tâché d'étudier une à une les diverses pile;erat,uier:ZZ2
influences qui peuvent agir sur chaque composé rais traités argentifère considéré isolement; cependant nous grand. n'ignorons pas que les procédés industriels s'ap-
sommes loin de regarder avec dédain des considé-
rations qui ont une importance évidente pour la prospérité d'une industrie; nous nous proposons
seu lemen t de fournir aux directeurs d'exploitations métallurgiques un ensemble de données générales susceptibles de les guider dans le choix du procédé qui convient le mieux dans un cas donné. Exposons la marche que nous allons suivre dans Marche suivie dans l'exprecher-osition la description de cette partie de nos recherches. de nos ches.
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trous à l'amalgamation chacune de ces matières, en étudiant l'influence des gangues , de la proportion d'eau et du mercure, des divers sels, chlorures et sulfates, et en fin des métaux, ordinairement à l'état libre, parfois sous forme de protoxyde outre les expériences exécutées à .la température ordinaire, nous ferons des essais à la température de l'eau bouillante. Dans les recherches que nous allons exposer Remarques sur
Nous allons faire connaître la manière dont se comporte chacun des principaux minerais (l'argent, accompagné de ses gangues les plus habituelles , en présence des principaux agents qui sont en jeu dans les divers procédés d'amalgamation. Nous examinerons en outre ce qui a lieu quand on fait varier les conditions du traitement, que l'on fait intervenir certaines substances non employées habituellement, on qu'on les fait agir dans des conditions différentes. Nous aurons donc à passer en revue les principales substances argen-
tifères que nous offre le règne minéral, savoir l'argent natif, l'argent chloré ou bromé, l'argent sulfuré, sulfarsénié ou sulfantimonié, et enfin les sulfures métalliques argentifères. Nous soumet-
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pliquent en général , non pas à des substances simples, mais à des mélanges de diverses espèces minérales. Dans la plupart des établissements métallurgiques de l'Europe on soumet à un triage très-soigné les minerais argentifères, et l'on applique à chaque sorte le traitement qui lui convient le Mieux, eu égard à sa nature et à sa richesse_
En Amérique, cette division des minerais n'est pratiquée que dans un petit nombre de localités et d'une manière restreinte : généralement on amène aux ateliers d'amalgamation les minerais mélangés ensemble, sans que l'on connaisse ni leur teneur, ni la forme sous laquelle l'argent s'y trouve contenu. D'ailleurs, même en Europe et dans les usines habilement dirigées du Nouveau-
Monde, quoique la préparation mécanique, le
triage à la main et le lavage des matières broyées tendent à effectuer la division des minerais sous le rapport de leur nature, de leur richesse et de leur densité, néanmoins les masses que fon amal-
game sont encore des mélanges plus ou moins complexes d'argent natif ou chlorobromé avec des
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