Annales des Mines (1850, série 4, volume 17) [Image 261]

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,11i1111

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AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.

ASSOCIATION DE L'ARGENT (2)

(1) NOM

ARGENT

de la gangue contenant 1000 d'argent

obtenu par

(3)

(4)

(5)

ARGENT

ARGENT

ARGENT

"tenu par

obte nu par

3lleur,s

d'ébullition 10 heures de rotation avec fer et de rotation sans mercure, de avec mercure sans fer et 10suivies à l'état heures de avec rotation avec et fer. de chlorure, mercure seul seul, 10 heures

obtenu par 20 heures

de rotation avec fer et

sans mercure, plus ici heures

de rotation

avec mercure seul.

Oxyde de fer.

969

126

903

431

Argile. .

929

85

840

286

,----.

. .

Les essais de la colonne n° 3 jouent le rôle de témoins relativement à ceux de la colonne 1102. Les colonnes 4 et 5 présentent les résultats obtenus dans différentes circonstances. On voit par les témoins inscrits dans la colonne Discussion des résultats. 3 que dix heures de rotation avec le mercure n'enlèvent que le huitième ou le douzième de l'argent

contenu dans le chlorure, selon que la gangue est de l'oxyde de fer ou de l'argile; et l'on voit dans la colonne n° 2 que si le mercure agit en présence du fer la réduction est presque complète, quelle

que soit la gangue. Mais si l'amalgamation est précédée par l'action du fer, soit à chaud, soit à froid, on obtient des résultats qui concourent à rendre évidente l'influence qu'exerce le contact des deux métaux, fer et mercure. En effet, en faisant précéder l'amalgamation par une rotation de vingt heures en présence du fer, on obtient,

suivant la nature de la gangue, 43t ou 286:

or si l'on retranche 126 du premier chiffre et 85 du second, ou en d'autres termes, si on enlève au produit collectif des deux actions successives du

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fer et du mercure la fraction due à l'action de ce dernier métal, il reste pour le fer 43 126=305

ou bien 286-85=201. Si l'action préalable du

fera été exercée 4 chaud, on a pour produit collectif go3 ou 84o. En opérant comme ci-dessus, on aura 9o3I2C=777 ou bien 84o-85=755. Ainsi par 2o heures d'action à froid, le fer réduit presque le tiers du chlorure d'argent associé à l'oxyde de fer, et la cinquième partie, si la gangue est de l'argile. D'un autre côté, si l'action préalable du fer s'exerce à chaud pendant 3 heures seulement, la réduction

s'élèvera à un peu moins des trois quarts, toutes choses égales d'ailleurs.

Maintenant, si l'on considère que d'après les

de la colonne n° 2 dix heures de rotation duite par le conOnt suffi pour que le mercure en agissant avec le nitacetmduuref.er et du fer enlevât à froid la presque totalité de l'argent, ouest forcé de conclure que l'influence du contact des deux métaux est très-considérable, puisque les résultats consignés à la colonne n° 3 nous apprennent que l'action isolée du mercure est trèsfaible. Mais si le pouvoir réducteur du fer et du mercure s'exalte à un point si élevé par leur simple Influencechiffres

contact, il est évident, comme il n'y a pas de combinaisons entre eux, qu'il doit se développer une condition galvanique qui accélère la réduction du chlorure (1). (1) Déjà M. Winkler a cherché è démontrer (Amalgamation eutopéenne, p 3o) l'existence de cette action galvanique

par une expérience très-simple ; en mettant du chlorure d'argent dans un vase de cuivre avec un peu d'eau, et en touchant le cuivre avec une baguette de fer, on voit bientôt se rassembler au fond du vase une poussière formée d'argent métallique avec une mince pellicule de chlorure.