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552 ASSOCIATION DE L'ARGENT comparant les résultats de ces expériences à celui
d'un essai où le cuivre et le sulfate ne sont point intervenus, on peut juger de l'influence de ces derniers agents sur la réussite de l'amalgamation. Voici les résultats exprimés en centièmes de la quantité d'argent contenue sous forme de sulfure dans la matière de chaque expérience
AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
ARGENT obtenu par l'amalgamation du sulfure d'argent mélangé à une gangue d'oxyde de fer
soumis à l'action préalable du protoxyde
de cuivre et
ARGENT obtenu par l'amalgamation du sulfure d'argent mélangé à une gangue d'oxyde de fer
sans avoir subi soumis à l'action préalable du cuivre et l'action préalable ni du cuivre ni des sels (témoin). 1°
2°
de l'alun.
du sulfate
83,39
de fer. 28,44
553
le protoxyde de cuivre ne peut pas désulfurer l'argent par la voie humide. Voici les résultats.
i°
2
de l'alun.
du sulfate
de fer.
du sulfate de cuivre.
53,0
45,5
55,9
s.s avoir subi l'action
préalable du protoxyde de cuivre et des sels (témoin).
traces.
du sulfate
de cuivre. 83,39
Bien que la quantité d'argent obtenue par l'in- Remarques sur
traces.
Il résulte de ces essais que le cuivre avec le concours d'une solution d'alun ou de sulfate de cuivre peut, à la température de l'eau bouillante, réduire plus des 4/5 du sulfure d'argent qui est accompagné de gangue, le mélange ayant une ri- chesse de i p. ioo. Le sulfate de fer produit un résultat deux fois moins fort, résultat qui est encore considérable, si on le compare à celui fourni par le témoin. Par des essais semblables, nous avons aussi Faculté désulfurante du proétabli la faculté désulfurante du protoxyde de toxyde de Cuivre. cuivre. Il est vrai que sa forme pulvérulente nous a empêchés de .l'éliminer pendant la période d'amalgation , mais sa présence n'a rien
changé. au résultat; car, sans l'aide d'un sel,
tervention du sulfate de fer soit relativement lteesnursésultals obmoindre que celle obtenue par les deux autres sels, on ne remarque pas toutefois une grande
différence; d'un autre côté, l'action générale a été moins prononcée que celle du cuivre. En effet, en employant ce métal nous avons vu que deux sels sur trois ont réduit les 415 du sulfure d'argent, tandis que par l'emploi du protoxyde, la moyenne de la réduction opérée avec l'aide des trois sels n'a pas dépassé la moitié. Ainsi le protoxyde et les sels désulfurent l'argent, mais moins
efficacement que le cuivre métallique.
D'après toutes ces expériences, on voit que dans Possibilité (rob%une dai triemelt-e certaines conditions l'amalgamation directe du suifure (l'argent est presque aussi facile que celle du et rapide du suichlorure ; et si la température de l'ébullition de fure d'argent' l'eau, si l'emploi du cuivre et de certains sels sont nécessaires, en revanche l'économie de temps est gt cani