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ASSOCIATION DE L'ARGENT
AUX MINÉII AUX MÉTALLIQUES.
pussent se- transformer en chlorure, et dans le
stances, le mercure n'a pu entamer que des traces de chlorure d'argent naturel. Cependant comme dans les deux procédés que nous comparons l'argent est transformé, soit en chlorure qui se dissout en partie dans le sel marin, soit en métal, il faut comparer les résultats de l'amalgamation effectuée sur le chlorure d'argent en présence du sel marin et sur l'argent métallique produit par réduction ;
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même laps de temps on n'est pas parvenu à la moitié du sulfure multiple , quoique ditorurer toutes les conditions aient été les mêmes. 11 est donc prouvé que la chloruration du sulfure d'ar-
gent est très-lente et qu'elle Fest d'autant plus que le sulfure est plus complexe : au contraire la réduction des sulfures sous l'influence du cuivre et des sels marche avec beaucoup de rapidité, puisque La réduction di- nous avons vu qu'en trois heures les 4/5 du sulfure recte des sulfures
"rent so, imple d'argent et les 7/10 du sulfure multiple du ont été réduits; et il faut bien remarquer que ces l'influence cuivre et des sutest beaurapports n expriment qu'un minimum, puisqu'ils fates coup plus rapide sont déduits de la portion d'argent que le mercure que leur transfor-
mation eu chlo- a enlevé; mais rien ne prouve qu'une partie de
l'argent désulfuré n'a pas échappé à l'amalgamation. Ajoutons que ces expériences ont été faites sur des matières argentifères associées à
rure.
beaucoup de gangue, ce qui permet de supposer que la réduction aurait été plus considérable si le minéral argentifère avait été dégagé de toute substance étrangère. Mais poussons plus loin la comparaison des deux L'argent à l'état métallique s'unir méthodes. Dans la désulfuration de l'argent le
métal est mis à nu; dans la chloruration le métal meure que s'il "l mu' ne fait que changer le soufre pour du chlore: il faut plus
promptetau mercu
biné au chlore.
donc que nous invoquions le souvenir de ce que nous avons déjà exposé pour déterminer s'il vaut mieux, sous le rapport de la rapidité et du rendement, que le mercure ait à agir sur de l'argent métallique plutôt que sur du chlorure d'argent. Les faits que nous connaissons sont très-précis à cet égard : un décigramme d'argent natif a abandonné au mercure, en deux heures et demie, un quart à peu près de sa masse : -à parité de circon-
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or i décigramme d'argent métallique précipité ayant été mis en contact avec le mercure, en deux heures et demie de rotation les 937 millièmes ont été amalgamés. D'ailleurs les expériences décrites à la page 511 nous ont montré que du chlorure d'argent soumis à l'amalgamation en présence du sel marin n'a cédé en 50 heures de rotation que 46 p. ioo ou 7 1/2 p. ioo, suivant les proportions de
sel marin. En considérant donc l'action pure et simple du mercure, on voit qu'elle est beaucoup plus rapide lorsqu'elle s'exerce sur de l'argent à l'état de métal que si elle a lieu sur du chlorure. Jusqu'à présent tout concourt à prouver que la Avantage d'évirr désulfuration est plus convenable que la chloruration, et d'autant plus qu'elle n'implique pas de cure. perte théorique de mercure : on sait d'ailleurs que chaque atome de chlorure d'argent ne peut être réduit par le mercure qu'en chlorurant deux atomes de ce métal. Mais il n'en est plus de même lorsque sur le Comptiraison gr
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chlorure d'argent on fait agir le mercure et le fer aavaenes lÎeqPurtleece%
à la fois. Dans ce cas il n'y a pas de perte théorique rifalaegiir de mercure, puisque le chlore se porte sur le cure et du fer sur
fer; en outre les deux métaux en contact, consti- gieerrure d'artuant un couple voltaïque, déterminent la prompte décomposition du chlorure. Néanmoins, même dans de telles circonstances, l'amalgama-