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AUX MINÉRAUX MÉTALLIQUES.
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Sur quatre cuivres gris, il n'y en a qu'un seul tance des cuivres (n° 21) qui ait donné un résultat, et l'effet progris à l'amalga- duit par l'amalgamation immédiate est beaucoup mation. plus sensible que celui obtenu par l'amalgamation précédée de faction du magistral. En Amérique, les cuivres gris ( fahlerz) sont considérés comme des minéraux qui souvent abandonnent leur argent dans le patio, et quelquefois même mieux que certains minerais d'argent proprement dits, comme, par exemple, l'argent antimonié sulfuré (6A gS Sb' S' ). Sur quatre cuivres gris, nous en trouvons trois qui sont complétement rebelles à l'action du bichlorure de cuivre. Doit-on en attribuer la cause à la faiblesse de leur titre? Cepen-
Action du e 'dore aidé de sulfates sur les sulficres argentifères simples et complexes.
Inégale résis-
dant celui de Kapnick (ne' 20) est très-riche, puisqu'il contient presqu'un demi pour cent d'argent. Il est vraisemblable que dans les cuivres gris l'argent ne se trouve pas toujours dans le même état de stabilité ou sous la même forme, puisque les échantillons n" 18, t 9, 20 et 21 ayant été soumis à l'action du mercure dans des circonstances identiques, celui de Sainte-Marie-aux-Mines a cédé à cet agent plus de la moitié du métal précieux, tandis que les trois autres ne leur en ont pas abandonne la plus minime portion'.
Conclusion générale.
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ASSOCIATION DE L'ARGENT
Quoi qu'il en soit, il ressort du tableau ci-
dessus cette conséquence, que la plupart des sulfures métalliques argentifères se prêtent mal à l'action du magistral, et que souvent l'amalgamation immédiate donne de meilleurs résultats que lorsqu'elle est précédée par l'action du bichlorure de cuivre : il en est de même pour le sulfure d'argent lorsqu'il est mélangé mécaniquement à d'autres sulfures métalliques.
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Prévisions Dans un des chapitres précédents on a vu quelle théoriques. heureuse influence peut exercer le cuivre métallique , accompagné de certains sels, sur la réduction des sulfures d'argent simple et double. Il est nécessaire maintenant de constater l'influence de ces agents sur d'autres sulfures métalliques renfermant de l'argent sous forme de sulfure. Tout fait pressentir le pende réussite de ces expériences, car si le sulfure d'argent se trouve combiné aux autres sulfures métalliques (et ce sera le cas le plus fréquent), il faudra, ce semble, pour l'en séparer sons forme de métal, que les deux réactifs, cuivre et sulfates, .exercent une action également réductrice sur les autres sulfures; ce qui n'a pas lieu. Mais on peut prédire que toutes les fois que le sulfure d'argent simple ou complexe se trouvera simplement mélangé aux différents sulfures, et non combiné avec eux, l'influence des deux réactif 's se manifestera nécessairement. Dans ce cas, les sulfures métalliques doivent simplement servir de gangue, et jouer le même rôle que nous avons vu remplir par l'oxyde de fer dans des circonstances semblables. Consultons cependant l'expérience. re Nous allons donner dans le tableau suivant les Expériences Idauli7ffiavrt«eacatiiodicl minéraux sulru_ rendements fournis par différents t;e,s sur rés-argentifères qui, avant l'amalgamation, avaient de les sulfures arsubi l'action simultanée du cuivre métallique et ges ntiières. d'un sulfite. Le procédé a été semblable à celui que nous avons adopté pour des essais pareils faits sur le sulfure d'argent et l'argent rouge. Ainsi nous ayons fait bouillir pendant trois heures le minéral 38 -Tome XF11, 185o. -