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ria
Des sources
GISEMENT ET FORMATION
mais avoir été fortement échauffedans,sOn ensemble, puisqu"on.n'y découvre pas la moindre trace de métamorphisme , ni metne d'endurcissement. Ainsi donc, si certains minerais de manganèse,
orientale. Elle etsituée,denir'ête culniinante
en Piémont, et
on-plutôt de bruyères, et le minerai se montre, au ,milieu de ces bruyères, à la limite supérieure de la région des bois, vers 1.600 mètres de hauteur absolue. Comme à Vielle, le terrain se compose principalement de schistes friables, d'une
de bicarbonate de comme celui de Saint-Marcel, manganèse ont déposé l'oxyde noir,
DES MINERAIS . DE MANdANtSÉ1I!JES PYRÉNÉES. 73,7-7
et celui d'Alger, cité par M. Ebelmen ( Annales des mines , zie série, t. VII, p. 8), sont le résultat de la décomposition lente du bisilicate, et si ce dernier est un véritable produit igné, il doit paraître tout aussi évident que le minerai de Vielle a été déposé par des eaux minérales chargées de bicarbonate et s'échappant par les fissures que l'on observe, garnies de cristaux, au fond des poches. La base du carbonate a dû se suroxyder, au fur et à mesure de son arrivée au jour, comme aujourd'hui encore on voit les nombreuses sources ferrugineuses abandonner à l'air le fer peroxydé. On connaît d'ailleurs, dans le Sucl de l'Afrique, une source thermale qui dépose journellement beaucoup d'oxyde hydraté de manganèse (1-Iistoitie,du progrès de, la géologie, t. I", p. 467), et très-probablement le manganèse est là aussi en dissolution dans les eaux à l'état de bicarbonate de protoxyde. Enfin, observons que l'acide carbonique en excès
a dû lui-même préparer ou tout au moins agrandir les cavités, en attaquant les bancs calcaires du terrain encaissant. _e..4ssons,à la description des autres gîtes. Quoique moins bien caractérisés, au point de vue.dumode de formation , ils confirment cepen-
datimont ce que nous venons de dire. iou
3° Gîte de Germ.
,DIA;minièrede.:Germ est située dans le chaînon qu4épe,04dgellée de Luchon de celle de la Neste.
de la montagne, à une faible distance du col de Pierre-Sourde et sur le versant qui regarde la Neste. Le dos de là chaîne est ici couvert de pâturages,
teinte vert-olive, entremêlés de bancs calcaires peu épais d'un gris bleuâtre. Leur direction habituelle est O. 2 0 à 25° N. et leur prolongée presque verticale. Autour du gîte les assises sont brouillées. Le minerai remplit, dans ces bruyères à pentes douces, une série de poches , sensiblement continues, mais irrégulières, déjà explorées de l'Ouest à l'Est, sur une longueur de près de Toc) mètres. La profondeur, comme la largeur de ce boyau superficiel, est des plus variables. La cavité est -tan-
tôt réduite à quelque centimètres, tantôt évasée jusqu'à plusieurs mètres. En quelques points on fapoursuivie jusqu'à 6 ou 8 mètres du jour ; ailleurs
°ira dû s'arrêter à quelques décimètres. Partout, dans le bas, le gîte se rétrécit, et les travaux à ciel ouvert ont été arrêtés, lorsque l'exploitation n'offrait plus aucun profit. Cependant il ne serait pas impossible que l'on rencontrât, à la suite d'ufi'l premier amincissement, quelques nouveaux renflements souterrains. Mais sans doute on verrait finalement aussi les principales poches se terminer à des fissures tapissées de carbonate de manganèse. Malheureusement, le fond des travaux n'était nulle part suffisamment déblayé pour qu'il fût possible
deconstater positivement la ,manière gîte, à sa limite inférieure. .ilelativement`eità'pti
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