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CREUSEMENT DES PUITS
DANS LES TERRAINS AQUIFÈRES.
solide et non fissuré, a présenté des particularités
les deux assises des trousses qui se touchent une cornière cylindrique en tôle forte sur laquelle on
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intéressantes qui méritent d'être décrites sommairement. Pour passer de la section circulaire du puits à celle d'un rectangle oblong ayant pou rcôtés 2m,4o et
im,4o, dimensions généralement adoptées dans ce bassin houiller, les trousses picotées ont dû nécessairement avoir des formes différentes les unes des
autres. Comme on doit chercher à exécuter ce genre d'opération dans le laps de temps le plus coùrt possible à cause de l'augmentation progressive des voies d'eau venant par les fissures du ter, rain , et que plus ces voies d'eau augmentent moins les ouvriers font de travail, j'ai cru convenable de faire les trois étages supérieurs ovales et le dernier à huit pans circonscrivant l'ovale, de relier les premiers par des tubes en tôle, et de passer progressivement de la section ovale à celle à huit pans avec un cuvelage en bois. Les tubes ayant la forme de cônes tronqués à bases ovales, et leurs sections inférieures étant plus grandes que les sections supérieures , on a été obligé de les descendre, l'un
en deux morceaux et les deux autres en trois
morceaux, et de faire leurs coutures verticales en place avec des boulons rapprochés. A cet effet, on
a rivé extérieurement tout le long des coutures des bandes de fer servant d'écrous généraux avec bandes en cuivre rouge recuit dans les joints mêmes. Cette opération se fait au fond avec une grande rapidité : si tout est bien préparé on peut faire le serrage des boulons et le mattage des bandes de cuivre d'une virole dans l'espace de douze heures. Chaque étage des trousses est posé sur une semelle en madriers. Pour joindre les tubes entre eux et aux trousses, on intercale entre
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pose le tube, on met un peu d'étoupes dans la rigole ainsi formée à la circonférence intérieure et
on la remplit avec des cales en bois. Le tube inférieur étant placé de manière que son bord supérieur fasse suite au tube précédent, on visse une bande en tôle sur la face cylindrique de la cornière, en intercalant une légère feuille de cuivre
rouge recuit. Cette bande couvre une portion du tube inférieur et reçoit un calage de dessous en dessus pour rendre étanche la jonction des deux tubes. Les cales, clans toutes ces rigoles, doivent être rasées au niveau des bords des cornières et des bandes, et doivent être couvertes avec des doubles équerres circulaires en tôle, doublées en cuivre rouge recuit, vissées sur les cornières, sur
les bandes et sur les tubes. Si la tôle n'est pas assez épaisse pour contenir au moins trois pas de vis, on doit la doubler d'avance à l'extérieur. Le cuvelage en bois est garni extérieurement avec du béton hydraulique. Lorsque le quatrième étage de irousses a été terminé, l'eau arrivait par les fissures en si minime quantité que j'ai cessé de m'occuper de ce travail, en engageant le directeur de la mine à faire faire une dernière trousse en forme .de rectangle des dimensions voulues, ayant des -oreilles entrant dans le rocher, de renforcer ses fcôtés longs par des taquets, et de faire le cuvelage en madriers garnis par derrière avec du béton hydraulique, en ayant soin de passer de la section rectangulaire à celle de l'octogone par gradation peu sensible. Si la nature du rocher exigeait l'emploi de plusieurs assises de trousses superposées, on établirait