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358 MINES D'OR Francisco la Constancia , Nueva Comparilica , El Rio, La Esperanza Sauta Ana, La Ma Lica , Palmichal , El Frontino , Apucario, La Ce.nteno, La Esmeralda, Quitmà, El Zancudo, El Retiro et San Vicente. -
Parmi ces mines, les principales en voie d'exploitation en ce moment sont celles du Zancudo , à Titiribé, de La Clara, à Amalfi, et du Pedrero, sur les bords de la rivière Porce. Il y a trois bureaux d'entrepôt, c'est-à-dire où l'or est déclaré et présenté par les mineurs, soit pour la destination de l'hôtel des Monnaies, soit polir l'exportation; un dans la ville d'Antioquia un autre à Medellin, le troisième à Rio Negro. Le tableau suivant indique l'importance de ces bureaux. Or déclaré pour le monnayage et pour l'exportation pendant l'année économique commençant i.e 1" septembre 1847 et finissant le 31 aOiit 4848. DÉSIGNATION
des bureaux.
POUR
POUR
l'exportation,
le monnayage.
one.
liv.
TOTAL.
liv.
2.295
onc.
4
2.138
»
4.433
4
Rio Negro.
423
2
227
,
655
4
Antioquia .
»
»
98
8
93
8
Totaux
2.723
6
2.463
Mèdellin.
10
liv. one.
5.137
."
L'or qui figure dans ce tableau, dont les chiffres ont été puisés à l'administration générale des finances, et sur l'exactitude desquels il ne peut s'éle-
ver aucun doute, est celui qui a été rendu à ses divers propriétaires, après nue retenue de 6 p. too
DE LA NOUVELLE GRENADE.
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sur cdui qui a été exporté, et de 3 p. ioci sur celui qui a été monnoye. Et comme il est bien prouvé
qu'une quantité 'égale et sans doute même plus grande s'exporte en contrebande sans passer 'par les bureaux , on peut assurer que l'or qui est extrait
annuellement des diverses mines de la province d'Antioquia peut être porté au moins à Io° quintaux ou io.000 livres espagnoles; l'or extrait des mines de la province peut donc être estimé approximativement à io.400.000 francs, à raison de .o4o francs la livre. J'aurais désiré ajouter à cette analyse succincte, des renseignements statistiques sur le nombre réel des mines qui sont en exploitation dans la province, la quantité et la qualité de l'or extrait de chacune,
le nombre d'ouvriers qui y est employé, le prix de la journée, et enfin le prix de revient de l'or; mais il m'a été impossible de les obtenir. Le gouvernement provincial qui est chargé de recueillir ces renseignements ne tient aucun registre, et ne sait, à cet égard, absolument rien de précis. Pour obtenir des notions qui fussent quelque peu dignes de confiance, il faudrait parcourir soimême la province, visiter, les mines et les ateliers,
compter les ouvriers , et prendre sur les lieux mêmes toutes les informations que l'on pourrait se procurer.