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DESCRIPTION DES MINES
ET USINES DE PONTGIBAUD.
tiintnb enrayant soin de ne pas serrenéesaiintoM les uns contre les autres. On bouche avec de l'argile les ouvertures des tuyères et de la poitrine,' et on met la voûte en place. Le battage de la coupelle et le chargement-4u plomb demandent environ huit heures ; il enifa'n't 'trois pour une opération préliminaire doiittnous n'avons pas besoin de parler, l'enlèvement dle3ifla coupelle de l'opération précédente.
- tharges impures seulement pendant une heure.
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Fusion.
Azbugs et abstrichs.
La charge ordinaire de plomb crceuvre peinetitie coupellation est de 9,000 kilogrammes de pleinib. Dès que la voûte est en place, on commence le
feu. On le conduit d'abord avec une grande lenteur, afin de sécher la coupelle sans la fendre; on le pousse ensuite plus vivement pour fondre toute la charge. La fusion complète des 9,000 kilogrammes de plomb n'a lieu qu'après dix Ieures, depuis la mise en feu. On place alors une tuyère, et on lance un peu de vent à la surface du bain. Il se forme presque immédiatement des abzugs, matières scoriacées, noires, contenant beaucoup de fer, de zinc, d'arsenic et d'antimoine. On augmente progressivement la quantité de vent, et on élève de plus en plus la température du fourneau ; les abrugs deviennent de plus en
Les abzugs et les premiers abstrichs sont épais-
sis, ou mieux boursouflés dans le fourneau , au moyen de poussier de charbon , et enlevés à l'aide
d'un l'able en bois. Les derniers abstrichs et les Aitharges impures coulent par une rainure faite à Ja poitrine sur le sol de l'atelier. Dès que les liftharges deviennent jaunes et assez pures pour donner des produits marchands, on les recueille dans sdes grands pots en fonte capables de contenir de
8o à 200 kilogrammes de litharges (Pl. XI I, fig. 5-6). Ces pots sont manoeuvrés à l'aide de
- grandes pinces (fig.,8,P1. XII). On commence
rordinairement à recueillir les litharges dans les ipois dix heures après la fusion du plomb. A ce -moment on lance dans le fourneau jusqu'à i 2 .
,ernètres cubes d'air par minute.
La production des litharges se fait alors rapide,.,coupellation. Elles coulent par des rigoles que les qsnivriers creusent dans la poitrine, de plus en plus
profondes à mesure que la surface du bain s'abaisse. Une coupellation donne environ quarantequatre pots de litharges dans un intervalle d'en- met.secta
viron vingt-quatre heures; il faut à peu près le
remplacées par les litharges jaunes.
&Inerne temps pour remplir un pot aux différentes phases de la production des litharges. Les litharges devraient couler seules par les IL rigoles de la poitrine ; mais elles entraînent toujours une quentité de plomb assez considérable, qu'il est ensuite nécessaire de séparer. Quand les li charges se forment en trop petite quantité, vers
Les abzugs se forment pendani trois heures, à partir du moment où la fusion est complète; on obtient des abstrichs pendant six heures et des li-
-if le fourneau plus de 250 kilogrammes de plomb.
plus plombeux, et sont remplacés par des matières
mieux fondues, les abstrichs. On met alors les 'trois tuyères en place, et on force un peu le vent; les abstrichs, d'abord presque noirs, deviennent
peu à peu presque jaunes, et passent à des tharges impures. Celles - ci sont promptement
Litharges.
ment et assez régulièrement jusqu'à la fin de la
-
la fin de la coupellation, pour qu'on puisse les faire couler par la poitrine, il reste encore dans