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MINERAIS DE FE;11 EN GRAINS
couverte par le conglomérat calcaire appelé castillot ou jaunot , et que, lorsque les deux espèces de minerai existent dans la même localité , la mine rouge forme constamment les affleurements des dépôts de mine grise , ou bien se présente au-dessus de ces dépôts. Je donnerai plus loin une explication de ces différents faits (1). Le peroxyde de fer du minerai en grains con-
tient accidentellement de l'altunino -silicate de protoxyde de fer et du phosphate de fer ou du phosphate d'alumine. C'est au composé d'alumine,
de silice et de protoxyde de fer, analogue à la Chamoisite d'après M. Berthier, que certains mi-
nerais doivent leur vertu magnétique. La pré-
sence du phosphate de fer ou du phosphate d'alumine rend les minerais phosphoreux, et alors les fers qui proviennent de ces minerais sont un peu cassants à froid (2).
Dans le département de la FIaute-Saône, les gîtes de minerai de fer en grains ne sont recouverts par aucun dépôt se rapportant, d'une manière
évidente, à l'époque tertiaire ; mais on a trouvé, dans quelques minières, des dents et des ossements (i) Pour les minerais oolitiques oxfordiens du deuxième étage du terrain jurassique, il existe aussi des mines rouges
et des mines grises. Les minerais dits mines rouges ne renferment pas ou presque pas de parties calcaires; ils sont composés de peroxyde de fer anhydre, à poussière rouge ; ils sont toujours voisins de la surface du sol, et,
dans les localités où l'on trouve les deux minerais, la mine rouge se mordre toujours au-dessus des couches de la mine grise, ou bien constitue les affleurements de ces couches.
Les minières des environs de Percey-le-Grand (HauteSaône), de Latrecey (Haute-Marne) et de Ch(itillon-sur-
Seine (Côte-d'Or) offrent de nombreux exemples des deux sortes de minerais oxfordiens. (2) J'ai analysé, dans le laboratoire de chimie de Vesoul,
DE LA ERANCIIECOMTÉ ET DU BERRI.
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de Mastodontes appartenant à des espèces qui vivaient à cette époque. D'ailleurs , ces gîtes, con-
sidérés dans leur ensemble, se trouvent dans la même grande dépression du terrain jurassique qu'un terrain tertiaire lacustre dans lequel abondent les Lymnées et les Paludines, et dont la formation est , selon toute vraisemblance, contemporaine de celle du minerai en grains. Dans les départements du Doubs et du HautRhin aux minières de Nommay, de Charmont et de Chatenois, près de Montbéliard et de Belfort, l'argile ocreuse endurcie dite gra bon , dans ,
laquelle se trouve disséminé le minerai en grains
plusieurs minerais en grains de la FI aute-Saône contenant du phosphate de fer, notamment les minerais de Lavaivre et du Moulemont.
Le minerai en grains de Lavaivre, commune de Raze, a la composition suivante Peroxyde de fer Oxyde de manganèse. . Acide phosphorique Alumine soluble Argile.
Silice: Alumine.
Carbonate de chaux Eau et oxygène. . . Perte
0,4920 .
0:0022,i0
0,0380 0,1500 0.1140 , 00360
0,1360 0,0100 1,0000
Le minerai en grains du 31 oulemont, mémé commune de Raze, est composé comme il suit : Peroxyde de fer. Oxyde de manganèse.
0,4640
Acide phosphorique..
9 0034 0,0360 0,2840 0,0140 0,1640 0,0076
Alumine soluble. Argile
Carbonate de chaux Eau et oxygène. Perte
0.070
1,0000
(a) Annales des mines, 3' série, t. XIV, I, 269. fb) Annales des mines, 4. série, t XVIII, p. 187%