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148 SUR LES PRODUITS GAZEUX DES FOURS A COKE.
tion. Il se brûle en même temps une quantité de carbone égale à celle que renferment les produits volatils de la distillation de la houille en vases clos. Les deux cinquièmes environ de l'oxygène atmosphérique introduit dans le four à coke sont transformés en eau ; le reste entre en combinaison avec le carbone. 3° Les produits gazeux des fours à coke renferment une grande quantité de chaleur utilisable, dont les deux tiers en moyenne sont à l'état sensible. Il est donc nécessaire d'utiliser cette chaleur aussi près que possible des fours. Les gaz des fours à coke, ne renfermant que peu de principes combustibles, ne sont inflammables par un excès d'air que quand ils ont été préalablement portés à une haute température. On ne pourrait donc pas les conduire au loin pour les brûler, ainsi que cela se
pratique pour les gaz qui s'échappent d'autres foyers métallurgiques. 40 La chaleur nécessaire à la carbonisation de la houille dans les fours est fournie simultanément par la combustion d'une partie des produits de la distillation, et par celle d'une proportion très-notable du charbon qu'elle laisse comme résidu. Tous les perfectionnements à apporter ulté-
rieurement dans la fabrication du coke doivent tendre à diminuer autant que possible cette consommation de charbon. Il faut arriver à produire dans les fours à peu près autant de coke que la houille en donne en vases clos.La grande quantité de chaleur que renferment encore les produits gazeux qui se dégagent des fours donne lieu de penser qu'on arriverait, sans trop de difficulté, à ce résultat.
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MÉMOIRE Sur la composition minéralogique et chimique des roches des Vosges. Par M. DELESSE , ingénieur des mines.
Dio rite de Fondromé.
Lors de sa réunion extraordinaire dans les
Vosges, en 1847,la Société géologique de France a exploré le gisement de la diorite de Fondromé (1). Cette diorite, qui se trouve à l'extrémité de l'étang de Fondromé et sur sa gauche, est, comme cela a lieu généralement pour les diorites , d'une composition minéralogique très-inégale (2). Tan-
tôt elle a une structure granitoïde, et son feldspath ainsi que sa hornblende ne diffèrent pas des minéraux déjà analysés qui constituent la chiite de Faymont (3); tantôt au contraire elle a une structure cristalline grenue , et alors elle est formée de hornblende et de feldspath en lamelles microscopiques; les lamelles de bornblen de
qui se sont développées suivant des plans parallèles la rendent d'ailleurs schistoïde. Dans cette dernière variété de diorite, j'ai observé des druses tapissées de cristaux, associés avec un peu d'abeste et ayant tous les caractères de l'albite. Bulletin de la Société géol. , 2e série, t. IV P. 1422. Annales des mines, 4° série, t. XVI, p. 358. Annales des mines, 4. série, 1. XVI, p. 357.