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TERRAIN A LIGNITES
où vient déboucher le ruisseau sont .formées de couches de grès à peu près horizontales. Sur la falaise qui regarde l'Est, à 6 ou 7 mètres au-dessus de la plage, vient affleurer une assise de charbon de om,20 d'épaisseur. Dans une des petites galeries ouvertes pour la reconnaître, on remarque au toit de la couche une espèce de brèche, composée de
fragments anguleux de grès unis par un ciment charbonneux. De l'autre côté de la presqu'île de Collumo, les couches de grès sont également horizontales et reposent sur le granite. Lafig. 5 représente une coupe à l'extrémité de la pointe Loberia , et la fig. 6 une coupe naturelle présentant plusieurs failles, un peu au Nord de la petite baie de Tomé. a; a, a, a, a, désignent des couches d'un grès moins dur que la couche supérieure, de telle sorte
que celle-ci qui résiste davantage au* actions atMosphériques forme une espèce de saillie au-dessus des premières. La couche aa a contient une grande quantité de ces blocs ellipsoïda ux dont il a été ques-
tion plus haut; sa puissance est considérable. Audessus de la couche en saillie j'ai aperçu une assise
noirâtre; probablement charbonneuse, et quelques petits lits blanchâtres qui paraissaient contenir des fossiles, mais la violence des lames ne m'a pas permis d'aborder sur toute cette côte. Un peu avant d'arriver à la pointe de Parra , j'ai observé une faille, dont je donne la coupe fig. 7° A Penco, sur le bord de la Mer, le grès repose sur un lit (l'argile verdâtre, excessivement fissurée; toutes les fissures sont tapissées d'oxyde de fer qui ,se réduit en poussière par l'exposition à l'air. Au-dessus de l'argile se trouve un banc de grès
DE COI,CEPCION.
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feuilleté, puis un banc de grès ordinaire renfermant des veinules irrégulières de Matière charbonneuse, de 3 à 5 centimètres d'épaisseur, et le sous-sulfate de fer que l'on trouve à la Quinquina suit enfin un lit de schistes délités qui se confon-
dent un peu plus haut avec la terre végétale. A une petite distance de ce point, et toujours sur le bord de la nier, j'ai remarqué une infinité de gros blocs roulés de grès vert assez dur, dont quelquesuns étaient traversés par de petites veinules de carbonate de chaux cristallisé : il m'a été impossible
de retrouver la couche à laquelle ont appartenu ces derniers. Leur ciment est calcaire, et ils produisent avec les acides une vive effervescence, contrairement à ce que j'ai observé sur tous les autres échantillons que j'ai recueillis. En face de ces
blocs, qui sont disséminés sur le bord de la mer, le grès forme un escarpement assez remarquable; il est entièrement rempli de lignes ondulées excessivement minces, un peu plus dures que le reste de la,roche, et se détachant sur un fond d'un jaune verdâtre par leur couleur rougeâtre : ces lignes produites par la concentration de l'oxyde de fer,
sont disposées à peu près comme l'indique la fig. 8. Près de là, sur le rivage, affleure une roche de combustible dont l'exploitation est çtuellement abandonnée, tant à cause de l'abondance des eaux, que de la mauvaise qualité du charbon qu'on en extrayait. Une partie de la couche recouverte seulement de terre végétale et d'une faible épaisseur de (Très a été exploitée à ciel ouvert.
A Talcahuano, de l'autre côté de la baie, le terrain tertiaire forme une colline de peu d'élévation sur le bord de la nier, et le grès, en couches