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270 S.
Il
. . 20,25 . . . 19,35
III
.
.
Nickel arséniosulfuré (Nikelglanz).
DE MINÉRALOGIE.
EXTRAITS
19,98
As. 42,97 45,31 42,53
Sb.
CO. 32,07 33,71 8,67
31,
2,84
Fe. Quartz. 3,42 1,62 25,98
Somme; 100,3Ï,
sont toujours cubiques; tandis que la galène des
99,99'
»
100,00:
filons est généralement en cristaux cubiques , mo-
M. Schnabel (t) a analysé le Nickel-arséniosulfuré cristallisé en octaèdres de la mine Jungfer, près de Mussen. S.
As.
18,94
46,02
Ni. ,;32,66
-
Fe.
Somme.
2,38
Sulfures.
M. Schnabel (2) a analysé le Nad Sulfuré
Nikel sulfuré (liaarkies).
bacillaire et cristallisé d'Oberlahr, cercle d'Altenkirchen ; il contient S... 35,03
Blende artificielle.
Ni... 64,80
Somme. . . 99,83
M. Hausmann (3) a observé que de la Blende brune, jaune et verte se forme par sublimation dans les fissures des fourneaux de l'usine de Lautenthal (Hartz ). Elle cristallise en octaèdre régulier avec modifications sur les arêtes, ou en dédocaèdre rhomboïdal; souvent elle est lamelleuse ou même rayonnée. L'éclat et le clivage de cette
blende artificielle sont les mêmes que dans- la blende naturelle, de laquelle elle diffère cependant Galène artificielle.
couleur , l'éclat et le clivage des cristaux naturels,
1,63 »
par une porositéparticulière due à de petites cavités qu'on voit très-bien à la loupe. M. Hausmann (4) signale surtout la Galène comme se formant très-fréquemment par sublimation , soit dans les parois , soit à la partie supérieure des fourneaux à manche ou à réverbère; il remarque toutefois que ses cristaux, qui ont la Rammelsberg,, Hand*., Ir S., p. 165. Rammelsberg, Handw., Ir S., p. 89. (5) Hausmann : Beitrge metallurgischen Krystallkunde, P. 13. (4) Hausrnann : Idem p. 9. 1.9
difiés par les faces de l'octaèdre ou par d'autres faces.
Dans un échantillon qui m'a été remis par M. Burat, j'ai constaté que la galène qui se forme
dans le grillage du minerai de Temperino est également en cristaux cubiques. Le minéral cristallisé en octaèdres des mines sulfure de nickel de Mussen , près de Siegen , qu'on avait regardé e It bca°ibt
jusqu'à présent comme du cobalt sulfuré, a été analysé de nouveau. M. Schnabel (1) a analysé celui (I) de la mine J ungfer. P. sp.=4,8. M. Ebbinghaus celui (D) de la mine Schwaben. P. sp.
nikelkies).
5,00. s.
II
... 41,98 .
. .
42,30
Ni. 33,64 42,64
CO
Fe.
22,09 11,00
2,29 4,69
Somme. 100
100,63
Ce minéral contient donc du nickel et il en contient même plus que de cobalt ; les proportions relatives de cobalt et de nickel n'y sont d'ailleurs pas consantes ; il a été désigné sous le nom de Kobaltnikelkies (sulfure de nickel et de cobalt). Les analyses précédentes du Kobaltnikelkies s'accordent avec la formule RS, B.S3 proposée par M. Frankenheim ; cette formule est celle du spinelle et celle du nikelwismuthglanz, avec lesquels il est isomorphe. M. Breithaupt (2) a décrit, sous le nom d'Enar-
gite, un minerai de cuivre très-abondant exploité à Morococha , dans les Cordillières du Pérou. Il Rammelsberg,, Handw., IV. S., p. 117. Archives des sciences phys. et nat., t. X.V, p. 245.
Enargite.