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292 EXTRAITS La Tritomite paraît être un silicatehydraté et tribasique d'oxyde de cerium, delanthane et de chaux. Pyrophylli te,
M. Rammelsbeq; (i) a analysé une variété de Pyrophyllite blanche des environs de Spaa , possédant la propriété caractéristique de ce minéral de se gonfler beaucoup au chalumeau (I). M. gren (2) a analysé, dans le laboratoire de M. Berlin, une Pyrophyllite de la mine de fer Westatia, qui se trouve dans un filon de quartz avec du fer oligiste micacé (II et III). Sa densité a varié
de 2,78 à 2,'9; elle a été attaquée par l'acide
,sulfurique. I.. .
.
.
11. . . . 111. . .
SiO3. 66,14 67,77 65,61
Al203. Fe203._ MnO. CaO. MgO. 25,87 25,17 26,09
e":
0,82 0,70
e 0,50
0,39
0,09
0,69
0,66
1,49 0,26 0,09
HO. Somme. 5,59 5,82 7,08
99,48 101,00 100,35
M. Rammelsberg (3) regarde la Pyrophyllite comme un silicate d'alumine provenant de la décomposition et de la transformation d'autres minéraux; dans cette hypothèse, il admet que les bases
à un atome sont à l'état de bisilicates qu'il finit retrancher du minéral pour lequel il propose la formule (A1'03, 3Si 03 + HO) -1- (Al' 03, 2SiO3 H- HO) Dans la même hypothèse , les analyses de
M. Sjijp,-ren conduisent à la même formule. Il faut observer cependant que les lamelles de Pyrophyllite sont cristallines , transparentes et qu'elles paraissent très-pures ; elles sont en outre enga-
gées dans une gangue de quartz, dans laquelle euchtenbergi te.
ne s'observent généralement pas des hisilica tes. M. . Breithaupt (4) a reconnu que la Leuch-
tenbergite se présente toujours à différents de(i) J. Liebig et H. Kopp , 1849, t. II, p. 757. J. Liebig et IL, Kopp, 1849, t. H, p. 757. Rammelsberg, Handw., 3 S., p. loi. Poggendorf, Annalen, t. LXXX, p. 577.
293 grés d'altération auxquels correspond une teneur inégale en eau ; il pense toutefois qu'il existe de DE MINÉRALOGIE.
la Leuchtenbergite non altérée et qu'on doit la regarder comme un minéral particulier. Il a observé que le Ripidolithe de Schwarzenstem n peut, en conservant sa forme , se changer en une substance semblable à la Serpentine M. L. Smith (1) a analysé un minéral de Gumuch-Dagh ayant la plus grande ressemblance avec la Sismondine, et qu'on doit par conséquent considérer comme une variété de Chloritoïde. Les proportions d'oxygène déduites de l'analyse de M. Smith ne dillèrent d'ailleurs pas de celles que j'ai obtenues moi-même antérieurement en analy-
Ripidolithe.
Chlorite:1e. (Sismondine.)
sant la Sismondine de Saint-Marcel pure (Ann. des
mines (1846), t. X, p. 234); il est donc très-vraisemblable que la formule de la Sismondine est S:03, FeO -1- SiO3,A1'03 3H0. La Masoni te (Jack son) de Al iddletown, qui a été analysée par M. Whitney, est également un Chloritoïde. Au chalumeau elle ne fond pas, mais elle s'arrondit un peu sur les bords. De même que la Sismondine, elle s'attaque par l'acide chlorhydrique et elle est associée à du grenat ainsi cin'a une chlorite plus dure que la chlorite ordinaire : elle a, il est vrai, une plus grande teneur en silice ; mais en admettant que la silice en excès remplace de l'alumine, et qu'une partie du fer est à l'état de sesquioxyde, on arri verait pour la Masoni te, aussi bien que pour les autres variétés de chloritoïde, à la formule de la-Sismondine. J'ai constaté d'ailleurs, sur
un échantillon qui m'a été donné par M. Marcou, qu'elle a un clivage très-facile parallèlement à la base P, sur laquelle j'ai mesuré un angle plan de (1) Ann. des mines, y s., t. XVIII, p. 502 et 303.
( Masonite_.)