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EXTRAITS
métalliques. Aucun de ces oxydes n'était pur. Dans quatre échantillons il a trouvé des oxydes de plomb et de cuivre carbonatés, et du peroxyde de fer. Aucune de ces matières n'avait une teinte franche. Un cinquième échantillon contenait, outre les substances qui précèdent, du phosphate de fer.
Un sixième échantillon renfermait, outre les oxydes de plomb et de cuivre carbonatés, du per-
oxyde de fer et une proportion considérable d'oxyde de zinc. Une septième matière parut principalement formée d'un mélange de terre de Vérone et de la matière bleue -cuivreuse que M. Chevreul a cru reconnaître pour le bleu égyptien. Ce même
mélange était employé en outre comme fond clans une peinture murale appliquée sur mortier de chaux grasse. Parmi les ustensiles propres à la peinture, il y avait une boite d'un bronze très-mince, qu'il fallut plier plusieurs fois avant de le séparer.
M. Chevreul a examiné deux fragments de peinture murale exécutée sur un mortier de chaux grasse et de sable. Le fond d'un des fragments était fait avec le mélange de terre de Vérone et du bleu égyptien signalé plus haut : les carnations étaient faites avec un mélange de peroxyde de fer et de craie ou de chaux délayée dans l'eau. Ces peintures ne renfermaient que des traces de matières Organiques solubles dans
DE CHIMIE.
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to..-.-De l'emploi de l'hydrogène dans l'analyse des substances minérales ; par M. Rivot (Ann. de ch. et de phys., t. XXX , p. 188).
L'action réductive exercée par le gaz hydrogène sec, à une température plus ou moins élevée, permet, suivant M. Rivot , de séparer plusieurs
oxydes de certaines base S fixes sur lesquelles l'hy-
drogène est sans action à toute température. L'auteur a pu par cette méthode séparer l'oxyde de fer des terres (alumine , glueine , zircone); l'oxyde de fer de l'oxyde de chrôme ; l'oxyde d'étain de la silice.
t. Solubilité du tellure dans l'acide nitrique ;
par M. Hartung Schwarzopf (Arehiv. der phar.,
t. CVIII , p. i5o). Tous les traités de chimie indiquent que le tellure est soluble clans l'acide nitrique ; l'auteur a pris du tellure amorphe obtenu en réduisant l'a-cide tellurique par l'acide sulfureux, et il l'a mis en contact avec l'acide nitrique concentré; même après une ébullition prolongée, le tellure s'est conservé tout à fait intact. 12. Sur le Sulfite de perchlorttre de phosphore;
par M. Krerner (Ann. der ch. und pharm., t. LXX, p. 297).
Si l'on fait passer un courant d'acide S'illfureux sur du perchlorure de phosphore, on observe, suivant M. Kremer, un dégagement de chaleur, et il se forme un liquide vert qui perd par la rectifica-