Annales des Mines (1851, série 4, volume 19) [Image 183]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

EXTEAITS 364 trique sont chassés. Ou chauffe ensuite jusqu'à fu-

sion; on reprend par l'eau ; tout se, dissout; on sature la liqueur avec de l'acide chlorhydrique et l'on précipite l'acide phosphorique à l'état de phosphate am moni aco-mag nési en.

Si l'acide phosphorique est combiné avec du peroxyde de fer, il reste une partie de cet acide avec le phosphate de mercure dans le résidu insoluble dans l'eau; mais par la fusion de ce résidu avec le carbonate alcalin, tout l'acide phosphorique se trouve dans la solution aqueuse, quand on a repris la masse fondue par l'eau.

Le phosphate d'alumine ne peut pas 'ètre décomposé ainsi. Il est nécessaire d'ajouter de la silice avec le carbonate alcalin.

30. Sur les modifications isomères de l'acide

365 les sels que MM. Fleitmann et Henneberg ont préDE CIIIM1E.

parés avec le phosphate acide de soude, par lit fusion et un refroidissement très7lent, et qui offrent exactement la composition des sels de M. Graham. Ces sels jouissent de la propriété de fournir avec toutes les bases des composés solubles.

La troisième sous-modification est contenue dans les sels insolubles qui ont été étudiés par M. Maddrell.

Toutes ces sous-modifications de l'acide métaphosphorique s'accordent en ce point qu'elles ont une même capacité de saturation ; elles ont encore la propriété commune de précipiter l'albumine. M. H. Rose soupçonne une quatrième sous-modification dans l'acide phosphorique provenant de

la combustion du phosphore, et qui se comporte

phosphorique; par M. H. Rose (Institut, n°799, p. 135).

avec les bases autrement que les acides dont il vient d'être mention.

Si l'on admet, avec M. Graham, trois modifications de l'acide phosphOrique, savoir : l'acide métaphosphorique, l'acide pyrophosphorique et l'acide phosphorique ordinaire, on trouve que c'est

deux sous-modifications de l'acide pyrophospho-

l'acide métaphosphorique qui présente en particulier les plus grandes anomalies. L'acide pyrophosphorique en présente aussi, mais l'acide phosphorique ordinaire est celui qui offre avec les autres acides le plus d'analogie. À cide métaphosphori que. M. Rose distingue au moins trois sous-modifications de cet acide. La première est renfermée dans le sel que Graham a nommé métaphosphate de soude. La seconde sous-modification se présente dans

Acide pyrophosphorique. L'auteur admet rique.

A la première sous-modification appartiennent le pyrophosphate de soude et les sels qui peuvent être produits par la décomposition de ce sel. L'autre sous-modification s'obtient de la même

manière que les métaphosphates insolubles de M. Maddrel. Plusieurs de ces dissolutions se comportent d'une manière particulière. Le sulfhydrate d'ammoniaque ne précipite pas au sein d'une dissolution de pyrophosphate de protoxyde de manganèse dans du pyrophosphate de soude. L'acide de ces sels forme très-aisément des sels doubles.