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DE CHIMIE. EXTRAITS
65. PréparatiOn de l'acide titanique exempt de fè r; par M. Whler (Institut 85o, p. 46). La méthode employée par M. Wcebler pour obtenir de l'acide titanique exempt de toute trace ,
de fer est très-simple. Voici en quoi elle consiste: On Lit fondre le rutile réduit en poudre fine et mêlé avec le double de son poids de carbonate de
potasse dans un creuset de porcelaine qu'on introduit dans un creuset de terre; on fut dissoudre la masse dans une quantité suffisante d'acide fluorhydrique étendu. Il se forme du titanofluorure , très-difficilement soluble, qui cristallise aisément, et qui ne tarde pas à se précipiter. On ajoute de l'eau , on chauffe et on filtre bouillant, même avec des vases de verre, si l'on a eu soin (l'éviter tout excès d'acide fluorhydrique. Par le refroidissement la majeure partie du sel se dépose en paillettes cristallines brillantes, et tout le liquide
se prend en un magma. On sépare le sel par le filtre, on lave à l'eau froide, on comprime entre
des doubles de papier et on purifie par des cristallisations répétées dans l'eau bouillante. L'acide titanique est précipité ensuite de la solution aqueuse à chaud par l'ammoniaque à l'état de titanate d'ammoniaque parfaitement blanc qui ne noircit pas par le sulfhydrate d'ammoniaque, et qui donne par l'application de la chaleur, avec dégagement d'ammoniaque, de l'acide titanique parfaitement pur. Les eaux-mères peuvent fournir encore de l'acide titanique exempt de fer , si l'on y verse de l'ammoniaque avec ménagement , et qu'on filtre de suite. Tout l'oxyde de fer se précipite, entraî-
nant un peu d'acide titanique , et en filtrant,
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comme l'ammoniaque ne fait pas naître immédiatement le dépôt de titanate d'ammoniaque , portant ensuite à l'ébullition, on précipite jusqu'aux dernières traces d'acide titanique.
66. Sur un noucieau procédé de dosage de l'étain; par M. Mène (Comptes rendus t. XXXI, p. 82). La séparation de l'étain à l'état d'acide stannique exige beaucoup de temps, en même temps qu'elle n'est pas d'une exactitude parfaite. M. Mène propose une méthode expéditive basée sur le principe des liqueurs titrées. On introduit dans un matras d'environ un demi-
litre Là 2 grammes de la matière à analyser avec un mélange de t p. d'acide nitrique et 6 p. d'acide
chlorhydrique. On attaque vivement par une
courte ébullition , ou mieux jusqu'au moment où la liqueur devient colorée en jaune et sent fortement le chlore. L'étain dans ce moment se trouve dissous à l'état de perchlorure. C'est alors que l'on ajoute du zinc dans le ballon jusqu'à ce que
la liqueur devienne claire, incolore et limpide. Le zinc en se dissolvant précipite l'étain à l'état métallique; mais l'excès d'acide chlorhydrique le redissout immédiatement, et l'étain se trouve dans la liqueur maintenu à l'état de protochlorure. Avec une burette graduée on verse la dissolution titrée du perchlorure de fer jusqu'à coloration fixe, et l'on détermine par un simple calcul la proportion d'étain que l'on voulait trouver. Si la liqueur à essayer contient du cuivre, il est bon d'y ajouter une certaine quantité d'eau.