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EMPLOI DE LA imam ET. :DU COKE
DANS LES LOCOMOTIVES.
totale. » Cela, ajoutent les auteurs , n'influe que très-peu sur le tirage : assertion exacte peutêtre dans ces limites restreintes , mais qui' serait certainement très fausse si elle s'appliquait à des variations plus étendues. « Il est très-utile , dit de son côté M. Péclet (1), de diminuer l'écartement des barreaux quand on i) doit brûler des houilles qui se divisent dans le .foyer, à mesure que la combustion fait des pro-
rapprochant les barreaux , en réduisant là somme
grès. »
Mais si la considération de l'état de division du combustible est à peu près la seule dont on se
préoccupe ordinairement, il y a cependant une relation plus ou moins intime , plus ou moins essentielle, entre sa nature même et la section libre qui lui convient. Sa densité, son état plus ou moins compacte, la proportion des cendres, leur nature, fusible, ramollissable ou réfractaire , et f
dans ce dernier cas leur légèreté plus ou moins grande, leur adhérence plus ou moins prononcée aux fragments en ignition, sont autant d'éléments qui modifient la vitesse avec laquelle l'air doit affluer sur la masse embrasée. C'est surtout dans les expériences faites pour substituer aux houilles grasses des bouilles anthraciteuses bien ca-
ractérisées, que cette relation .a été nettement constatée.
C'est ainsi que pour brûler sur des grilles
la
houille de Vieoigne (nord) (2) on a été conduit à réduire à 5 millimètres les intervalles qui étaient primitivement de 12 à 15; et il est probable qu'en (i) Traité de la chaleur, tome I, p. 2tio. (2) Bapport de M. Blavier. Annales des mines, 4C série, t. IV, p. 499.
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des vides dans le seul but de retenir les petits fragments sur la grille, on a souvent; sans s'en rendre compte, rempli en même temps une des conditions essentielles d'une combustion activé
et facile. Pour le coke, dont l'application à la production de la vapeur est restreinte aux locomotives , on s'attache invariablement à faire affluer l'air dans le foyer par la plus grande section possible. La largeur des vides est limitée seulement par la double
nécessité de conserver une résistance suffisante aux barreaux, d'autant plus chargés qu'ils sont plus faibles, et de limiter les déchets. En pratique, la section libre est ordinairement 1/2 de la section totale. Cette règle est admise sans contestation , et re-
produite dans teins les ouvrages spéciaux (I) il serait difficile cependant de citer un fait, une observation qui la justifie, et elle paraît fondée uniquement sur un motif du reste très-plausible en lui-même, c'est-à-dire sur l'importance qu'on attache à atténuer la résistance que l'air éprouve au passage de la grille. Mais on conçoit que cette considération puisse n'avoir qu'une valeur relative très-secondaire ; d'ailleurs, fondée ou non, la règle dont il s'agit s'applique à des grilles chargées sur une grande hauteur, et on conçoit aussi que, quand
(i) Il faut, en général, donner au passage de l'air la » plus grande section possible, autant que le comporte la » résistance des barreaux, comme il faut aussi, en géné» rai , que l'écartement des barreaux soit faible pour que » le coke ne passe pas à travers la grille. » (Guide du mécanicien, par MM. Lechatelier, Flachat, Pétiet et Polonceau, page 97. )