Annales des Mines (1851, série 4, volume 19) [Image 264]

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PRÉPARATION -MÉCANIQUE

ger les cylindres, ce qui arrive à peu près tous les quinze jours; en outre, elles remplissent très-mal leur but, qui est de couvrir les tourillons et empêcher les minerais de s'engager dans les coussinets. La transmission de mouvement de l'arbre de la roue hydraulique aux cylindres est représentée fig. 2. L'arbre de la roue, A, est prolongé en m et assemblé au moyen d'un manchon avec Faxe du cylindre fixe. L'arbre m transmet par un engrenage le mouvement à l'axe n, assemblé par manchon à l'axe du cylindre mobile. B. La disposition du râtter placé sous les cylindres est suffisamment indiquée en p, p, fig. et 2. Les grilles sont en fils de fer et présentent des ouvertures de 3/8".=o",009, ou de 5/8"=o",o15. La fig. t représente le mode de transmission le plus ordinaire de l'arbre de la roue hydraulique

au râtter.

Le levier supérieur soulève le râtter de 6" environ et le laisse retomber de tout son poids sur un madrier fixe q. Les secousses produites de cette

manière, se transmettent inégalement dans la longueur du riitter, qui tourne autour de l'axe ho-

rizontal r, et dont la partie inférieure seule est soulevée de 6"=. o",144. Les grilles occupent une

longueur de 7' -= 2",o16; leur largeur est de 2'-=, 0'576. La profondeur de la caisse 1o"=o"24. L'inclinaison varie de 3 à 5" par pied. La caisse du râtter se prolonge à o"5o au delà de la dernière

grille, avec un fond plein, et s'avance jusque

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DES MINERAIS DE PLOMB.

Le râtter sec, ainsi disposé, présente les inconvénients de tous les râtter. Les chocs violents font

sauter obliquement les gros grains, dont une bonne partie vient tomber dans la roue élévatrice, bien que leurs dimensions soient inférieures

aux ouvertures des grilles du râtter. Ces grains doivent passer une seconde fois entre les cylindres,

ce qui augmente notablement la proportion des schlamms produits par le cylindrage. Il faut à chaque levée soulever tout le poids de l'appareil, ce qui exige inutilement une force motrice notable.

C. La roue élévatrice est représentée en plan et en élévation dans les fi,. 1, 2, 3, de la PI. FI. Elle se compose de deux couronnes, d'une jante pleine et d'augets intérieurs, en bois. Les quatre

bras qui portent la roue sont extérieurs, et la transmission de mouvement se fait aussi par l'extérieur : ces dispositions permettent de faire avancer dans l'intérieur de la roue, la partie infé-

rieure du râtter, et le plancher supérieur, au niveau de la trémie des cylindres. Les minerais qui doivent être soumis à un second broyage tombent

facilement d'eux-mêmes dans les augets de la roue, et ensuite de ces augets sur le plancher. Les dimensions principales de la roue sont Diamètre. Largeur.

Profondeur des augets.

4m,32

151

2' 4"

8" == om,192

vers le milieu des augets de la roue élévatrice. La roue hydraulique, motrice de tout le système, fait de , 4 à 18 tours par minute : les cylyndres font exactement le même nombre de révolu-

Sa vitesse de rotation est le tiers de celle de la roue hydraulique. Le service des cylindres broyeurs exige

tions; le râtter est soulevé de 54 à 42 fois par minute.

de la porte de la trémie : cin avait adopté autrefois

2 ouvriers pour le chargement et la manuvre

Personnel.