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678 PRÉSENCE DE L'ARSENIC ET DE L'ANTIMOINE La couche de houille dont il s'agit affleure avec des caractères identiques , non-seulement à Viné,
mais dans le vallon d'Erlenbac.h, à 2 kilomètres au Nord-Est de la première. localité ; elle se montre encore à Friensbach , à t .5oo mètres des trois premiers points. L'étendue occupée par cette couche est de 2.040.000 mètres carrés, ou d'environ 2 kilomètres carrés. En comptant son épaisseur à 1 mètre , cela ferait 9.526 quintaux métriques pour la quantité d'arsenic renfermée dans la seule couche de Villé.
Il s'agit ici d'une simple couche de t mètre d'épaisseur; le même terrain renferme en outre de l'arsenic en proportion non moins considérable,
par exemple dans le calcaire qui a été signalé d'abord. Quantité d'arseflic renfermé dans la couche
de Lobsann.
Quant à la couche de lignite de Lobsann, qui
a déjà été exploitée .sur plus de Zio.000 mètres car-
rés, elle a une étendue au moins égale à 80.000 mètres carrés, en comprenant la partie extraite et la partie qui reste à prendre. Sur toute cette étendue, l'épaisseur du lignite peut être admise comme au moins égale à om,6o , si on ajoute à l'épaisseur de la couche exploitée les nombreuses veines parallèles subordonnées au calcaire qui sont trop minces pour être exploitables. La couche reconnue représente donc un volume de 48.000 mè-
tres cubes. Pour rester au-dessous de la réalité, nous supposerons une richesse en arsenic moyenne
entre celle du lignite ordinaire et celle du lignite bacillaire, qui est plus pur ; cette richesse moyenne
est de 1e,942 par kilogramme, ou de 2k,718 par mètre cube, ce qui représente 1.34 quintaux métriques pour la couche entière.
DANS LES COMBUSTIBLES MINÉRAUX.
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En trouvant une quantité aussi considérable
Recherche
d'arsenic dans certaines couches sédimentaires, il (C Lasr sreoredheed, a n s
était naturel de se demander d'où provient cet éruptives et dans arsenic ; il y avait lieu pour cela de le rechercher l'eau de mer.
dans les deux sources principales dont dérivent les principaux matériaux des terrains stratifiés, c'est-à-dire d'une part dans les roches éruptives, d'autre part dans les eaux de l'Océan. J'ai choisi comme exemple le basalte de Burckheim au Kaiserstuhl. Ce basalte se compose d'un mélange de petits cristaux de pyroxène augite et
de feldspath vitreux; en outre, il contient environ 16 à 20 p. too de fer titané attirable au barreau aimanté, et attaquable par lesacides, et environ 25 p. 100 d'une substance zéolitique attaquable par l'acide chlorhydrique avec formation de gelée. ioo grammes de cette roche ont été traités par l'acide chlorhydrique concentré.I1 y a eu, d'abord à froid, puis à la température de l'ébullition , une effervescence à peine sensible. Le papier impré-
gné d'acétate de plomb que l'on avait introduit dans le col du ballon ne s'est pas noirci , ainsi il n'y avait pas d'indice d'hydrogène sulfuré. L'attaque a été renouvelée deux fois; les liqueurs provenant de ces attaques ont été décantées dans une capsule et évaporées à siccité avec addition d'un excès d'acide azotique, afin d'empêcher l'arsenic qui pouvait s'y trouver de se volatiliser à l'état de chlorure; puis vers la fin de l'opération on a ajouté de l'acide sulfurique pur pour chasser l'acide nitrique et pouvoir passer le tout dans l'appareil de Marsh. Il s'est séparé de la liqueur beaucoup de silice gélatineuse mélangée d'acide titanique ; la liqueur filtrée et concentrée a abandonné par réfroidissement une quantité assez considérable
Examen
du basalte du Kaiserstuhl.