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Forme cristalline de ramone artificielle.
Sa densité.
PRODUCTION ARTIFICIELLE 690 L'apati te artificielle bien lavée a un aspect grenu et cristallin ; effectivement, si on l'examine au mi- ,
croscope, on reconnaît que la substance est cristallisée; sa forme est celle d'un prisme droit hexagonal terminé par ses deux bases, sans aucune modification; tantôt ce prisme est très-allongé, tantôt il est très-court. Ainsi la forme cristalline de l'apatite artificielle est la même que celle de Papa me naturelle. La densité de l'apatite artificielle a été trouvée de 2,98; cette densité est par conséquent un peu plus faible que celle de l'apatite naturelle dont la valeur ne descend pas au-dessous de 3,16. La différence résulte sans doute de ce que cette dernière renferme toujours, au lieu de chlorure de calcium seul, comme l'apatite artificielle, du fluorure de calcium en proportion prédominante. Or ce dernier a une densité de 3,1 4, tandis que celle du chlorure de calcium n'est en moyenne que de 2, I o.
L'apatite a cristallisé
très-nettement quoique
Les cristaux sont trop petits pour qu'on ait pu essayer leur dureté. L'apatite artificielle , de même que l'apatite naturelle, n'est fusible au chalumeau qu'avec une grande difficulté , et elle est complétement infu-
"Uturt sible au rouge sombre, température à laquelle à la température on chauffait le tube; mais la décomposition chià laquelle on chauffait mique a considérablement élevé la température de le tube.
Résumé
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la suite d'une réaction des plus énergiques, du
chlorure de calcium et du phosphate de chaux tribasique. Une partie du chlorure de calcium reste libre; une autre partie se combine au phosphate de chaux et donne un chlorophosphate insoluble dans l'eau, qui a la composition et la forme cristalline de l'apatite naturelle. L'apatite se forme aussi si l'on opère sur de la chaux hydratée, c'est-à-dire en présence de l'eau, à la chaleur rougesombre. Depuis le beau travail publié par M. G. Rose
en 1827 (i) , on sait que l'apatite renferme à la fois le fluor et le chlore qui s'y substituent l'un à l'autre à la manière des corps isomorphes. La difficulté d'obtenir du fluorure de phosphore m'a engagé à employer seulement le chlorure de ce corps. Les analogies entre les fluorures et les chlorures sont telles que les résultats obtenus sur les uns peuvent être étendus aux autres.
Pour toutes les expériences dont il va être Procédé employé dans question, j'ai opéré , comme pour la formation les expériences de l'apatite; la substance à attaquer était placée qui suivent. dans une nacelle en porcelaine et introduite dans un tube de porcelaine ou de grès. A l'une des extrémités de ce tube était adaptée la cornue renfermant la substance dont on voulait faire passer la
vapeur dans le tube. L'autre extrémité du tube
la masse. D'ailleurs il faut observer qu'un milieu aussi fusible que le chlorure calcique a dû faciliter la cristallisation, et enfin que toute substance à l'état naissant paraît avoir une tendance particulière à cristalliser.
communiquait avec un ballon tubulé destiné à condenser au besoin les produits volatils de la réac-
En résumé, si un courant de perchlorure de
tiné à réagir sur le corps fixe placé dans le tube du-
des expériences phosphore passe sur de la chaux ou du carbonate sur la formation de l'apatite.
DE L'APATITE ET DE LA TOPAZE.
de chaux chauffé au rouge naissant, il se forme, à
tion. Le tube était placé dans un fourneau à reverbère , où il était chauffé dans la plupart des expériences jusqu'au rouge-blanc. Le courant des(1)
Poggendorf. Annalen, t. IX, p. 185.
Tome MX ,
1851.