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DE eAPATITE ET DE LA TOPAZE.
PRODDCTION ARTIFICIELLE
et bouillant, il n'en dégage pas de trace de fluorure de silicium; il est sans action sur le produit dont il s'agit. Le composé produit dans la réaction de la maRessemblance gnésie sur le fluorure de silicium, examiné au mile eboudroclite. croscope, présente des prismes allongés dont la forme n'a pu être reconnue; ce composé parait avoir de l'analogie avec le silicate de magnésie fluorifère connu sous le nom de chondrodite. Il a une densité de 3,12 qui est à très-peu près égale à celle de ce dernier minéral. Ou a soumis à l'action du fluorure de bore l'aluAttaques par le flow ure minate de magnésie de la composition du spinelle de b et préparé par voie humide, le silicate d'alumine et de magnésie, et le silicate d'alumine et de soude; ces deux derniers renferment un équivalent de chacun des trois éléments. Après- que le courant de fluorure de bore a passé pendant deux heures sous l'influence d'une température rouge blanc, les trois substances n'ont pas augmenté de poids: elles ne contiennent pas d'acide borique. Le courant de vapeur de chlorure de tungstène Chlorure de tungstène passant sur de la chaux chauffée au rouge est fixé et chaux. presque instantanément : car, la nacelle ayant été retirée au bout d'une heure, la chaux placée eu
amont par rapport au courant de vapeur
était
attaquée, tandis que la chaux placée dans l'autre partie de la nacelle était restée inaltérée. Après deux attaques qui en tout avaient duré 3 heures, la substance avait bien fondu et avait augmenté
en poids de 71,07 pour o/o; traitée par l'eau, elle a abandonné non-seulement du chlorure deà calcium, mais aussi de la chaux reconnaissable sa réaction alcaline, ce qui prouve que l'attaque
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n'a pas été complète. En traitant par l'acide acétique étendu d'eau , on obtient un résidu insoluble composé de chaux et d'acide tungstique. Ce composé, qui paraît correspondre à la schéelite
, est amorphe.la
A na'nie du produit avec schéelite.
Les expériences dont il vient d'être rendu compte font connaître des composés tels que l'apatite, la Cunsierations géningiques topaze, le phosphate de magnésie anhydre et cris- cksqui ditrotilent expériences talliSé que l'on n'avait *pas encore obtenus artiliPre(=de"1"' cidlement. Mais ces expériences contribuent surtout à jeter du jour sur les circonstances dans
lesquelles se sont produits les gîtes métallifères et les roches qui sont caractérisés par la présence des espèces minérales ainsi imitées. Nous allons indiquer succinctement 'quelques-unes des observations que suggèrent les résultats dont il s'agit. Si les vapeurs de chlorure ou de fluorure d'étain qui paraissent avoir formé les amas stanniferes ont Apatite engagée étéaccompagnées de fluorure de phosphore, celui- ottrsd'soliast:rlères avec acvompaci rencontrant de la chaux qui peut-être était en- habien,"Zegsnpati, gagée dans les roches encaissantes a dû former de fluor. rapatite accompagnée de spath fluor, soit qu'il y ait eu absence, soit qu'il y ait eu présence de vapeur d'eau au moment où s'opérait la réaction. Une confirmation remarquable de cette idée théorique résulte non pas seulement de l'expérience de laboratoire, mais de la présence du spath fluor qui en général est sur place dans ces gîtes stannifères, ainsi qu'on l'observe à Ehrenfriedersdorf, à Pobershau près de Marienberg, à Zirmwédd, à Schlackenwald, à Altenberg. L'apatite de ces localités se trouve souvent encore engagée dans le spath fluor. Quand l'apatite est en partie chlorifère, le chlorure de calcium qui a dû se former d'après la théo-