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MINERAIS DE FER
DE LA MOSELLE.
Arsenic et cuivre. Toutes les fois que nous avons pensé que nous pourrions, dans nos recherches; rencontrer le cuivre ou l'arsenic, nous avons fait dissoudre i ci grammes de minerai dans de
fortement agrégé et très-réfractaire qui ne rend guère en moyenne que 25 p. Io° de fonte. Quand ce minerai n'est point mélangé de sable, ce qui arrive rarement, il offre des masses fibreuses et
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l'acide chlorhydrique. Nous ramenions par le
sulfite de soude le sesquioxyde de fer à l'état de protoxyde et, l'acide sulfureux étant complétément chassé, nous faisions passer dans la dissolution acide un courant de gaz sulfhydrique. Ce gaz n'a jamais donné lieu à aucun précipité. Lorsque nos expériences avaient pour unique but la recherche de l'arsenic, nous nous servions souvent de l'appareil de Marsh dans lequel nous introduisions la dissolution du minerai de fer préalablement soumise à l'action désoxydante de l'acide sulfureux. Dans aucun cas, nous n'avons obtenu de taches sur les fragments de porcelaine, ni la moindre trace métallique dans le tube à réduction.
Soufre. Pour découvrir ce corps dans un minerai , nous 'attaquions celui- ci par l'eau régale. Dans la dissolution filtrée, nous versions du nitrate
de baryte. Tantôt il se formait un précipité de sulfate de baryte , tantôt il ne s'en formait pas, suivant que le minerai était sulfureux ou ne l'était pas. Par le poids du sulfate, nous avons celui du soufre.
Minerai en filons et en plaquettes stratifiées dans le grès des !Vosges. Le minerai de fer que l'on rencontre dans le grès des :Vosges est une hématite brune contenant, en grande abondance, les grains amorphes et translucides de quartz qui constituent la masse de cette formation. Il se prétrèsnente ordinairement sous la forme d'un grès' ,
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testacées à surfaces polies, comme si elles avaient été passées au brunissoir. Il renferme toujours du manganèse, et l'on voit fréquemment l'oxyde de ce métal former de petites taches noires dans la pâte. Il affecte deux gisements distincts; on le trouve en
filons et en plaquettes intercalées dans les assises inférieures de la formation. Les filons sont composés de petites veinules d'hydroxyde qui s'entre-
lacent en tous sens et forment une espèce de réseau au milieu duquel on retrouve le sable de la roche encaissante. Il sont peu puissants ; ceux qui ont été reconnus jusqu'ici avaient en moyenne de _20 à 4o centimètres et on n'en a pas encore rencontré
qui aient plus d'un mètre d'épaisseur. Quelquesuns ont été suivis sur une grande longueur; mais ils ne paraissent pas se prolonger à une profondeur considérable au-dessous du sol. On trouve accidentellement dans ces filons de la baryte sulfatée en cristaux et en masses cristallines, plus rarement de la galène, de la blende et de la pyrite cuivreuse. Le seul point où ils soient aujourd'hui exploités
est la plaine qui s'étend entre Saint-Avold et
Creutzwald; mais on a signalé leur existence dans plusieurs autres localités et notamment près du hameau de Vieille-Verrerie , au nord de Forbact et dans la partie du département limitrophe de l'arrondissement de Vissembourg où ils onk, donné lieu à des travaux considérables. On compte trois filons principaux dans la plaine de Creutzwald; deux traversent la forêt de Saint-Avold en suivant une direction très-sensiblement paralle,-