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ÉTUDES 414 le classement des minerais métalliques , surtout pour les parties fines (1). Une manière d'être et nne destination diflérentes font agirseutrement pour la houille. L'influence de l'eau sur les résultats du criblage
m'a paru d'autant plus prononcée qu'on opérait sur de moindres quantités de matières. Cette influence parait consister en général dans une plus grande liberté laissée à chaque grain, et particu-
Résumé retalif h l'influence des différents éléments
lièrement dans une facilité plus grande offerte aux grains allongés pour se présenter aux ouvertures des cribles dans le sens de leur grand axe. Les recherches dont les pages précédentes sont
le résumé avaient pour -objet de reconnaître les limites entre lesquelles peuvent varier les princiq",,,nuàrrns paux éléments qui influent sur la manière dont sur les variations les minerais bruts classés avec le plus grand soin des temps de chute propres doivent se comporter au milieu de l'eau. Ces baux grains mites ont été successivement établies. Nous avons d'une même montré qu'elles étaient comprises entre 75/too et roo/too pour la densité, entre i5o/i oo et 3oo/too pour le calibre, et que, pour la forme, elles étaient telles que des différences de 15o à ioo et même
de 200 à too entre les temps de chute de la même substance au milieu de l'eau semblaient pouvoir être attribuées à l'influence exclusive de cet élément. Au moyen de la formule posée au commence-
ment de ce mémoire et de la vérification Une nous (i) pans le travail des cylindres broyeurs l'eau serait un embarras, aussi crible-t-on à sec. On rachète l'inconvénient de cette dispositon en en profitant pour substitues au crible ordinaire le trommel qui est beaucoup plus expéditif,
SUR LES PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.
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en avons faite, il est possible de traduire aussi l'influence de la densité et du calibre en différences entre les temps de chute. On trouve ainsi que dans la précipitation d'une même classe de grenaille ou de sable le calibre doit donner lieu à des différences entre les temps de chute variables avec la nature des substances et comprises entre 125/1 oo et 175/1 oo : pour la densité ces différences moins variables sont comprises entre
75/too et too/too. Or nous avons vu d'autre part que pour les minéraux différens qu'on a communément à séparer dans les préparations mécaniques, le jeu des pe-
santeurs spécifiques ne comporte guère qu'une différence de i5o/too ou tout au plus de 200/100 entre les temps de chute dans l'eau; on voit donc nettement que l'influence simultanée des trois variables dont il vient d'être question pourrait paralyser entièrement l'effet des différences de densités /es plus grandes. C'est la forme qui paraît être plus particulièrement capable de mettre ob-
stacle à la préparation des minerais par voie de précipitation. et cet obstacle est d'autant plus redoutable que la forme aplatie est fréquente pour les minerais de plomb et d'or les plus répandus lesquels se présentent habituellement en paillettes ou lamelles lorsqu'ils sont à l'état de sables.
La forme allongée peut être un inconvénient non moins grand pour les minerais d'antimoine, et comme la structure de cette substance n'offre
pas les ressources de la forme aplatie qu'oh a utilisées pour la galène et l'or, on a peut-être dans cette circonstance l'explication de ce fait singulier que les minerais bruts d'antimoine sont plus volontiers traités par le feu et soumis à la liquation
à