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LAVAGE DE MINERAIS DE CUIVRE,
s'entassent jusqu'à atteindre le tiers de la hauteur de la caisse. Voici maintenant la troisième et dernière des
manipulations qui constituent le procédé. On soutire l'eau par un trou de bonde pour mettre à nu le sédiment, puis on fait rouler la bâche sur les rails en bois qui la supportent, jusqu'au bout du châssis, où elle est enfin vidée à la pelle. Son contenu, ainsi que celui des cinq autres caisses, est
versé dans une grande tonne S (fig.
et 3, Pl. XVII) aux deux tiers pleine d'eau. Les sédiments cuivreux v sont mis en suspension et mélangés au moyen- d'un axe vertical portant deux bras de fer en forme de rames et recevant son mouvement du moteur principal par l'intermédiaire des engrenages coniques vv' et zz'. Après deux ou trois heures de rotation, l'appareil agitateur est enlevé et la tonne est soumise à une percussion produite par quatre marteaux dont deux seulement u, u' sont visibles sur la figure. Ceux-ci, soulevés à des intervalles égaux par une lanterne agissant sur des tirants articulés aux manches bb, en frappant les parois de la tonne, forcent les matières en suspension à se ranger au fond suivant l'ordre de leurs densités. Au bout de vingt-quatre heures, on arrête les marteaux et on laisse reposer pendant un laps de temps égal. Enfin, on fait écouler l'eau par des trous percés r
APPAREIL BRUNTON.
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dans cette vitesse. Celle de la petite roue à augets qui les commande est elle-même très-variable et sa force est hors de proportion avec la résistance à vaincre; aussi m'a-t-on assuré que bientôt on la
remplacerait par une autre de dimensions plus fortes. En général , j'ai cru remarquer à Whea I Maria qu'on était peu soucieux de fixer à priori les dimensions des roues employées, ainsi que les
volumes d'eau qu'on devait leur attribuer. Une fois la roue établie, si l'eau fournie par les pom-
pes du puits voisin était insuffisante, on en prenait ailleurs quoique 'souvent à un niveau inférieur et en moindre quantité. Aussi, n'est-il pas rare dans
la localité de voir les moteurs hydrauliques alimentés simultanément à deux ou trois points différents de leur hauteur. Une femme ou un enfant suffisent pour surveil-
ler les diverses parties de l'appareil Brunton et empêcher l'obstruction des conduits, etc. Le prix de la tonne de 1.016 kilog. de minerai lavé varie à Wheal Maria de 4 à 7 liv. sterl , cette Variation de prix ne tenant pas au degré de perfection du lavage, niais uniquement à la composition chimique du minerai.
à différentes hauteurs dans les douves, puis on en-
lève la couche supérieure à l'aide d'une lame de tôle. Le fond de la tonne est ensuite vidé et mis à part sous une halle pour l'exportation. La vitesse de rotation des deux cylindres à recouper les boues, dont il est question au commencernent de cette notice, est d'environ seize à dixhuit tours par minute, niais il n'y a rien d'absolu
Tome XX, 1851.
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