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TRAITEMENT DES SCHISTES CUIVREUX 614 lit de fusion où l'on avait chargé une forte propor-
tion de fluorure de calcium.
N° 2, scorie grise ayant un peu l'aspect de
pierre ponce.
Le rapport entre l'oxygène des bases et
celui
de la silice montre que la composition de ces scories correspond à un mélange de bi et trisilicates. On voit encore que l'on perd très-peu de cuivre par les scories ; celles qui en contiennent le plus (à l'état d'oxyde) n'en ont jamais plus de
o,5o à o,8o p. too. An contraire, les pertes en cuivre sont plus grandes par les globules de matte
qui restent mécaniquement mélangés avec
les
scories. Produits secondaires.
10 Masses ferrugineuses dites eisensauen. Mélanges de fonte, d'oxydes de fer, , d'autres oxy. des métalliques avec des alliages de nickel, cobalt , etc. Ces niasses , plus lourdes que la matte, se réunissent au fond des avant-bassins ; comme elles sont d'ailleurs moins fusibles que les autres produits , elles restent souvent en croûtes dans les
angles du creuset, et elles obligent même
quel-
quefois à mettre hors. -Les premières analyses qui aient été faites de
ces produits sont dues à M. Berthier (1), qui avait trouvé 89,10 fer; 7,8 cobalt ; 2,0 cuivre; ,8
soufre.
Les analyses nombreuses fiiites depuis M. Heine ont donné des résultats différents;
par l'as-
pect de ces masses est d'ailleurs très-varié; la couleur est ordinairement d'un gris de foute; elles ont une texture grenue comme des speiss , et eu égard (1) Annales des mines, 1" série, t. IX.
DU MANSFELD.
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à la grosseur du grain , elles se divisent en deux classes : 1° celles à texture fine d'une densité de 7,883; 2° celles d'une texture plus grossière, de densité égale à 7,578. Voici trois analyses d'échantillons de ces deux classes
Charbon. Soufre Phosphore. Molybdène. Fer Nickel.
Cobalt Cuivre
1,415 0,085 6,044 9,133 72,256 4,631
0,772 1,788
97,124
1,309 0,461
4.583 27,327 57,68o 5,5oo
0,871 0,596
3,5,4
28,485 57 909
3,4i8
2,448
o,67o 2,446
99,548
97,909
On retire par 12 heures 5o kilog. environ de ces
masses ferreuses.
2° Crasses retirées des fours après la campaLa nature des crasses est très-complexe;
gne.
on peut dire qu'elles renferment tous les minéraux du minerai régénérés ; ainsi les sulfures de zinc et de plomb surtout vont se condenser dans toutes les fissures du massif intérieur à l'état de blende et de galène ; ils sont toujours accompagnés de sulfures de fer et de cuivre également reproduits, niais jamais en quantité notable ; la perte en cuivre par les crasses est très-minime. 3° Un produit secondaire tout à fait particulier
à Sangerhausen , c'est lefeldspath. Il apparaît souvent au milieu des crasses précédentes; mais il
paraît se trouver plus souvent sur la poitrine ou sur la varme. Il est souvent cristallisé et coloré en violet ou en noir. En voici deux analyses