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TRAITEMENT DES SCHISTES CUIVREUX
2 francs dépensés pour la production de 7o kil. de matte concentrée, ou t5,6o pour 56 k'il. if,6o) représente donc le La différence (7 fr. bénéfice qui résulte du travail de la concentraEssai de
tion. Si l'on pouvait pousser plus loin la concentration, on augmenterait proportionnellement le bé-
concentration au ,,éfice; mais avec le grillage à l'air libre et la fusion four à réverbère.
dans des hauts-fourneaux, on ne saurait y parvenir; nous en avons indiqué les raisons en parlant du grillage en stalles ; aussi songe-t-on à mi travail particulier au réverbère dont nous ne pouvons qu'indiquer le principe ; car on construisait le four quand nous sommes passés à KupferKarnmerliiitte. Le four sera un four à réverbère analogue à ceux du pays de Galles. Par un grillage rapide, suivi de la fusion sur la même sole, on espère arriver à des résultats de concentration plus considérables. L'avantage de ce mode de tra-
vail, c'est qu'on peut faire arriver, sur toute la sur-
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DU MANSFELD.
chaque opération sur de plus grandes quantités qu'a u haut fourneau.
Réunissant ici tous les frais de fonte crue, de grillage en stalles , de fonte, de concentration nous aurons le tableau suivant fr.
1° Grillage en plein air. 2° Frais de fonte crue. 3' Grillage en stalles de 0'1,08 de matte produits grillée à deux feux.
Total des frais.
.
.
.
.
1,272
On arrive donc ainsi à un chiffre sensiblement égal à celui trouvé à Oberehiitte clans le travail au coke, c'est ce qui confirme nos observations relativement aux avantages de la fonte à l'air chaud- et dans le S hauts fourneaux à plusieurs
En terminant ce qui est relatif à la fonte pour matte, nous insérerons ici les résultats de recherches Lites par M. Heine sur la composition des gaz sortant des hauts fourneaux à cuivre du Mans-
sen; on concentre ainsi des mates
plombeuses
très-pauvres en cuivre, de manière à obtenir des mattes cuivreuses, qu'on traite immédiatement pour cuivre noir. Dans tous les cas, on peut prévoir qu'en effectuant la concentration au réverbère, on économisera du temps ; car le travail se pourra faire a
Kammerhütte.
0,120
oxydes et les sulfures de fer et de cuivre se font et
exemples de ce travail; à Saint-Andréasberg, on effectue cette opération sous le nom de Ferblct-
à Kupfer-
0,013 par un quintal de schistes bruts. 4° Fonte de concentration sur o,,o65 de matte
tuyères.
Flartz des
du quintal
de schistes
0,023 1,116
face du bain à la fois, un courant d'air continu qui active l'oxydation et la scorification des métaux autres que le cuivre. Les réactions entre les
se préparent mieux. On trouve au
Frais totaux du traitement
feld. Des essais furent faits à l'usine de Creuzhiitte,
près de Leimbach; les fours avaient deux tuyères. On marchait successivement à l'air froid et à l'air chaud, au charbon de bois et au coke. A l'air froid, la pression du vent était de om,o177 de mercure, et à l'air chaud, de 0°1,0203 (la température de l'air étant de 212 degrés centigrades).
Recherches
sur la composition des gaz
des fourneaux à cuivre.