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65o Prise des essais.
TRAITEMENT DES SCHISTES CUIVREUX
Enfin, 'Vers la fin de la période e et pendant la dernière f on prend des essais ; d'abord vers la fin de e on essaye la matière qui est alors voisine de la chauffe : on doit n'avoir plus qu'Un mélange d'oxydes de cuivre et de fer, d'argent métallique et de sulfate d'argent : si donc on prend, dans une cuiller en fer, une portion de farine près du pont, et que la mettant dans une capsule de porcelaine on l'humecte d'eau versée goutte à goutte, le liquide devra être compléternent incolore et le grillage sera complet en ce point; au contraire, s'il présente une teinte bleu verdâtre, c'est un signe que les sulfates de fer et de cuivre ne sont pas encore complétement décomposés; on doit alors conti-
nuer l'opération sans retournement. La matière permet encore par son aspect dans le four de juger le degré d'avancement de l'opération : il ne doit plus se dégager de vapeurs sulfureuses. Quand on
en est à ce point près du pont, on effectue un wenden, et on entre dans la dernière période f,
dont la première époque, une heure et demie à une heure trois quarts, est un brassage continu qui a pour but d'amener au même point la matière qui vient d'être jetée au pont. Chloruration.
Toute la matière est alors dite gut ou pargeriistet, .é.'est-à-dire biengrillée. Alors vient
l'époque de la chloruration : si l'on jetait sur la masse encore brillante qui est an four une charge de sel Marin, il y en anfait beaucoup de perdu par déérépitation et par volatilisation ; pour éviter celd', on commence par rafraîchir la farine qui est au four en la couvrant de farine déjà grillée précédemment. Ainsi, pour une chargé dé 205 kilog.
de matte qui est au four, on charge en deux ou trois fois 93',55 de farine grillée froide, eh ayant
DU MANsFELD.
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bien soin de l'étendre uniformément sur celle qui est déjà au four. C'est au moment où l'on chargé la dernière portion qu'on introduit le sel marin
la proPortion est de 1,5o à 2 p. Io°. On à été jusqu'à 5 et 6 p. too de la charge totale, Mais
1,5o à 2 p. ioo suffisent et au delà pour chlorurer tout l'argent. Après l'introdUction de Ces matière, le brassage continue sans feu pendant dix minutés tin un quart d'heure, après quoi l'ouvrier rassemblé là Matière sue le devant du four et la décharge à la pelle dans de petits chiens én tôle. Au-dessus de ces petitS'chiens on dispose un tamis à Mailles dé 2 à 3 millimètres au plus, qui retiennent les grumeaux qui se sont formés dans lé grillage. Corinne ils n'ont pas subi bien CoMpléteinent l'action chlorurante, ils doivent repasser aux opé.' rations suivantes.
Le grillage de 205 kilog. de Mattés dure doree huit heures environ , soit 4 heures eh haut et quai pareil four tre benres en bas. Le pèisonnel douze heures, eSt de quatre ou gix hommes par c'est-à-dire deux ou trois en haut et autant en bas. Ils se partagent le temps de i-oanièr'e à hé rester ,apeurs ati jamais longtemps de suite ei06 qui se dégagent Pendant éé La Matte grillée ét ehlorurée est Moritée aux ateliefs d'extrabtion dans les mêmes petits chiens eh tôle, qtr'cin placé sùè les Plates-formes d'un monte-charges allant au premier étage. C'est là que se trouvent les appareils de dissolntion et dé
précipitation. Lesfig. u, 2, 3, 4,5 (l1. XX)èe
présentent l'atelier d'extraction dé Frei ber (tiMifé de la Mulde). On verra sue cég fieiFes lesfaàrts dé dWet's étà-
Durée
du grinage; persotirad du Four.