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TRAITEMENT DES SCHISTES CUIVREUX
DU MANSFELD.
exempt de plomb qui le salira et rendra son affinage plus difficile. De là donc des pertes directes et indirectes. Il y a encore d'autres causes de perte d'argent.
nopole en Prusse, la méthode Augustin serait
D'abord la volatilisation du chlorure d'argent, l'entraînement des poussières par les gaz de la chauffe et par les autres vapeurs qui peuvent se former pendant le grillage. Les mêmes causes
La matte est bocardée , moulue et tamisée pour farine ou poussière impalpable, comme précédemment, puis elle est livrée au grillage. Le four de grillage est exactement celui qui servait au grillage dans l'ancienne méthode d'amalgamation; M. Ziervogel a fait servir tous les fours construits pour cet ancien procédé. On connaît ces fours; ils sont à double sole , la supérieure étant chauffée par les gaz de la sole inférieure, ou toutes deux pouvant être chauffées par une grille parti-
augmentent aussi la consommation du sel marin. ubi Toutes ces difficultés du grillage seraient encore bien plus grandes si les mattes renfermaient de l'antimoine et de l'arsenic. Économies Les renseignements exacts sur les frais de grilde temps etde .1age nous ont été refusés au_ Mansfeld et à Freipremières berg. Mais sans aucun chiffre, on prévoit qu'on obtenues par la substitution doit réaliser de grandes économies par la substide ce procédé au procédé
tution du sel au mercure, vu surtout la sirnpli-
d'amalgamation. Cité et la rapidité avec lesquelles l'argent se retire
ensuite de la dissolution. Les appareils de dissolu-
tion, les tonnes, les cuves, les pompes et conduits, tout cela est en bois, avec quelques cercles en fer seulement; un enduit de goudron préserve les tonnes et les cuves, d'abord contre les filtrations à travers les joints, -et puis contre la destruction rapide qu'entraînerait leur exposition alternative à l'air et à l'humidité.
Tout cela donne lieu à des frais de premier établissement peu considérables ; le personnel est d'ailleurs peu nombreux, car un atelier d'extraction qui, comme à Freiberg, ne comprend qu'un seul four de grillage, ne demande que huit hom-
mes : quatre la nuit et quatre le jour, occupés à tous les travaux compris depuis le chargement des
tonnes jusqu'à leur déchargement pour résidus. Enfin, n'était la cherté du sel, dont l'Etat a le
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peut-être employée au Mansfeld , de préférence à la méthode Ziervogel , dont nous allons dire quelques mots (*).
culière.
Quant à la conduite du grillage, il y a des différences notables avec le procédé Augustin ; nous
regrettons qu'il ne nous soit pas permis de détailler cette opération : disons seulement qu'on charge, par opération , de 2 à 2 1 / 2 quintaux de farine.-Le grillage préparatoire dure trois à quatre
heures. Pendant ce temps, on renouvelle constamment les surfaces par un brassage interrompu
seulement par deux retournements ou wenden. La température, très-basse au commencement, augmente successivement jusqu'au rouge sombre; c'est alors que la farine est envoyée au four inférieur. On la laisse dans le four, sans feu , pendant
la première heure et demie; puis, pendant une heure et demie ou deux heures, on donne un (*) Ce procédé n'est encore appliqué qu'au Mansfeld et M. Ziervogel , tout en nous permettant avec beaucoup de bienveillance, de suivre son procédé, nous a prié de ne pas publier les détails des opérations.
Description sommaire du procédé Zierrogel.