Annales des Mines (1851, série 4, volume 20) [Image 334]

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Produits et CD nsommations.

DU MA iN SFEL D.

à l'aide qui la porte dans une caisse pleine d'eau placée près du foyer. On enlève ensuite la deuxième,

d'autant plus sensible qu'on opère toujours, au petit foyer, sur de petites quantités à la fois.

la troisième, etc. Les premières sont toujours impures et on doit les passer au travail après la période d'ébullition. La durée de l'opération totale est de cinq heures

raffinage du cuivre présentent de grands avantages sur les petits foyers. Ces avantages se lianuisent en économies notables de main-d'oeuvre

environ dont une heure de fusion, une heure

pour l'enlèvement de rondelles; restent donc trois heures de travail d'affinage proprement dit. Il y a toujours deux ouvriers présents au travail.

Par ioo kil, de cuivre noir, on produit 78 de cuivre rosette, et on retire encore des crasses ,-o de cuivre (qualité inférieure). La consommation en charbon est estimée à 8o 85 kil., à 4,58 les too La main-d'oeuvre est par too kil. de cuivre rosette if, 8. Mais ioo kil. de cuivre noir produisent seulement 85,7o de cuivre rosette. En calculant les frais d'après ces données, par quintal de cuivre rosette produit, on arrive à un chiffre de Essai de raffinage au petit foyer.

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TRAITEMENT DES SCHISTES CUIVREUX

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8%68.

On a fait à Saigerhütte des essais pour donner au cuivre toute sa malléabilité et cela à la sortie même du petit foyer. Ou faisait pour cela la même opération que dans les fours à réverbère anglais; vers la fin du travail on introduisait dans le bain une perche de bois vert; on avait arrêté le vent et le bain était brassé en présence de cette perche; les résultats paraissent avoir été très-bons, mais l'introduction des fours à reverbère comme fours de raffinage a fait renoncer à cette opération complémentaire du petit foyer. Cette opération entraînait toujours là un surcroît de main-d'oeuvre

Les fours à réverbère pour l'affinage et pour le Emploi des fours

et de combustible. Ainsi, quand le petit foyer demande 85 kil, de combustible , le four à réverbère représenté

poàurrési,eairiliènraege

du cuivre. n in ets E coo temps de combustible.

fig. 6, 7 , 8 (Pl. .X.X) n'en demande que 55 à 6o kil, au plus. Pour la main-d'oeuvre, elle est de of, 2o à o,25 par quintal de cuivre raffiné, plus élevée qu'au petit

foyer; mais comme le cuivre sort du réverbère malléable et immédiatement propre à tous ses usages, on .comprend que cette augmentation des frais doit être compensée et au delà par les frais

du raffinage qu'on doit faire subir au cuivre rosette sortant du petit foyer. Nous ajouterons quelques mots sur la construe- Four à réverbère lion de ces réVerberes; ils sont intéressants à cause avgi;clee

des dispositions prises pour utiliser les gaz provenant de la combustion,

On verra sur les fig.

6, 7,

8 que par un

registre RR' soulevé à volonté, on ouvre ou on ferme l'entrée de la chauffe. C'est par l'ouverture

correspondante à ce registre qu'on introduit le combustible sur la grille GG' jusqu'au niveau mm'

par exemple. L'air. arrive pour brûler la houille contenue dans l'espace G par-dessous la grille et par les ouvertures VV', Vr. Sur la hauteur Gm il se forme des gaz combustibles ; c'est là le générateur à gaz. L'air destiné à brûler ces gaz sur la sole SS' du four se rend à un petit réservoir c, où il arrive chaud; pour cela, on remarquera sur la

en générateur à gaz combustible.