Annales des Mines (1852, série 5, volume 1) [Image 94]

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PARACHUTE

la cage et a pu par conséquent se dégager. Néanmoins,

la corde n'est pas tombée au fond du puits et s'est amoncelée sur le chapeau de la cage. Son extrémité la plus rapprochée de la section de rupture pendait de 25 mètres en-dessous de celle-ci. Déduction faite de la longueur occupée par sa chaîne de lâche et son crochet, le câble avait dans le puits un développement d'environ 243 mètres. A 4 kil, par mètre courant, il pesait donc 972 kil. Ce poids, s'étant ajouté à celui de la cage et de son contenu, c'est en tout une charge de 2.057 kil., qui est restée suspendue sur les guides. Une seule des deux griffes du parachute a mordu elle a pénétré de 55 millimètres. Ce résultat, l'action efficace d'une seule griffe, ne peut s'expliquer que par

'DE M. FONTAINE.

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comme avant la rupture de la corde. Les choses étant en cet état, et la cage tombant d'une hauteur égale à l'allongement du ressort à boudin, le choc a fait pénétrer profondément la griffe, déjà plus ou moins enfoncée, et en même temps, tout le système a pris, autour du seul point de suspension ainsi déterminé, un mouvement de rotation qui n'a été limité que par la résistance des guides. La cage s'est donc placée obliquement par rapport à l'axe vertical du puits ; elle est restée ac-

crochée par un seul des deux bras du parachute , et maintenue par la pression exercée sur ses guides, pression telle que l'écartement de ces guides, à la hauteur des griffes, a été porté de im,215 à 1'11,24. Le chapeau de la cage a parfaitement résisté au choc

un défaut de symétrie dans la position de la cage, par rapport à ses deux guides. Ceux-ci, au lieu d'avoir l'écartement normal de lm,20, se trouvaient, au point où l'expérience a été faite, à une distance de im,215. La longueur de la traverse supérieure, longueur mesurée entre les surfaces des fourches desti-

de la corde ; -il n'a été nullement endommagé par la charge qu'il a eu à supporter. Quant à la cage ellemême, elle a éprouvé une avarie de peu d'importance, due à la position oblique qu'elle a prise dans le puits.

nées à glisser à la partie antérieure des longrines , est de 1-,190. La cage pouvait donc être plus rapprochée de l'un des guides que de l'autre, et la différence s'élever jusqu'à 0m,025. Lorsque , après la rupture du câble, le

le bras du parachute enfoncé dans l'un des guides. Ce châssis, qui n'était pas consolidé par-dessus, a éprouvé un commencement de rupture. On a pris immédiatement une disposition qui évitera le retour d'un accident

ressort à boudin a exercé son action, il s'est allongé jusqu'au moment où la griffe et le guide, le plus rapprochés l'un de l'autre, ont été amenés au contact. Son jeu s'est alors trouvé arrêté, et, comme pour une même extension de ce ressort, les deux griffes doivent néces-

semblable. On a rempli, par des madriers de forme

sairement se déplacer dans le sens horizontal de la même quantité , si l'une d'elles, celle qui avait le moindre parcours à faire, était arrivée sur le guide avec lequel elle était en rapport, l'autre n'avait évidemment pas pu

s'engager de la même manière ; elle était restée libre

Son châssis supérieur en bois a porté, par le fond de l'une des entailles Hl' dont nous avons parlé, sur

appropriée, les vides triangulaires existant dans le chapeau de la cage, au-dessus de chacun des petits côtés

du châssis, entre ces petits côtés, les armatures en fer et la traverse supérieure KI,. Entre cette traverse et les madriers, on a . serré des coins de manière à rendre la traverse et le châssis solidaires l'un de l'autre. Ce châssis est par suite susceptible d'une beaucoup plus grande résistance. En résumé, dans la première expérience, les prévi-.