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RESSORTS EN ACIER.
RESSORTS EN ACIER.
l'allongement définitif, auquel toutes les causes accidentelles que je viens de mentionner peuvent porter le reste du ressort. Une manière assez rationnelle de con-
struire un ressort avec auxiliaire serait donc la suivante : Supposons par exemple que la charge normale d'un ressort de suspension de wagon soit de 2. 000 kilogrammes, et que sous cette charge le ressort à feuilles toutes de même épaisseur ait été calculé pour éprouver un allongement de 0m,0022. D'après l'étendue des oscillations possibles, des surcharges, etc., je suppose qu'on constate que dans le travail ce ressort puisse être exposé à atteindre o,005 à o,0035, par exemple o,003 d'allongement. Alors on fera le ressort avec auxiliaire de manière que l'allongement du ressort proprement dit, aplati, soit de o,005; quant à la charge répondant à l'aplatissement, elle sera 2000 X
o,003 = 2727 kil. 0,0022
Dans ce cas, le travail habituel du ressort pourrait avoir pour effet, dans les oscillations, de l'amener à l'aplatissement. Du reste, la méthode générale comprend ce cas particulier, puisqu'elle indiquerait, dans l'exemple qui vient d'être donné, un allongement dans l'aplatissement compris entre 0,0022 et o,005 , et une charge correspondante comprise entre 2.000 kilogrammes et 4.545 kilogrammes. Lors même, comme je l'ai déjà dit, qu'on ferait aplatir le ressort avec auxiliaire avec un allongement plus grand que o,005, on
pourrait parfaitement choisir le ressort de manière que les oscillations, etc., ne fassent pas éprouver au milieu du ressort un allongement supérieur à o,005. J'ai seulement voulu indiquer une des manières rationnelles d'obtenir de suite ce résultat.
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Relativement aux ressorts avec auxiliaire, considérés en général, il n'y a pas lieu d'examiner si sous charge les ressorts bâilleront ou ne bâilleront pas, car d'après ce qui a été déjà démontré, un pareil ressort, dans lequel les feuilles ont des épaisseurs égales puis croissantes , ne peut pas bâiller avant d'avoir dépassé l'aplatissement.
Je ferai remarquer, en passant, que le type déjà décrit des ressorts à feuilles d'épaisseurs croissantes , qui
travaillent aplatis sous la charge normale, et dont toutes les feuilles éprouvent dans l'aplatissement un même allongement, rentre réellement dans la classe des ressorts à auxiliaire , car les rayons étant croissants, les feuilles ne viennent en contact que successivement. Ce fait est d'autant plus saillant, que souvent
ces ressorts se terminent par une ou deux grosses feuilles. Seulement le propre de ces ressorts est que toutes les feuilles sont jointives sous la charge normale, et qu'alors toutes éprouvent les mêmes allongements.
Les ressorts de traction se calculent exactement comme ceux de suspension. On peut faire les mêmes types. Quant aux ressorts de choc, ils se calculent aussi d'a-
près les mêmes règles. Seulement si l'on veut qu'ils puissent amortir un choc répondant à une quantité de travail déterminée et à un allongement général donné du ressort, il faudra, d'après ce qui a été démontré à la fin du chapitre premier, qu'ils aient un volume déter-
miné. On pourra ainsi faire ou le type à feuilles de même épaisseur, ou celui- ci calculé, en déduire, comme cela a été indiqué pour les ressorts de suspension , d'autres ressorts ayant le même volume, mais dont les feuilles auraient des épaisseurs décroissantes ou des épaisseurs croissantes. Voici parmi ce dernier
Calcul
des ressorts de traction. Calcul
des ressorts de choc.