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INFLUENCE DES PROGRES DES LOCOMOTIVES
suR LE TRACÉ DES CHEMINS DL FER.
la Neustadt. La longueur totale du tube est la même, mais la distance et par suite la différence de niveau de ses extrémités étaient de 115 plus grandes dans la Seraing, et il fallait dès lors marcher avec un niveau plus élevé encore, si on voulait que les tubes pussent
on le fait sans y être contraint par des motifs particuliers, sur quelques chemins de fer, sur la ligne d'Avi-
s'incliner sans percer le plan d'eau. Mais il n'était sans doute pas indispensable de s'astreindre à cette condition : la rangée de tubes supérieure peut sans grand inconvénient se trouver accidentellement émer-
gée sur une certaine longueur. A cette distance du foyer, on n'a pas à craindre les coups de feu qui n'ont
d'ailleurs qu'une gravité relativement très - faible, quand ils atteignent seulement les tubes. En cessant de s'assujettir à maintenir dans la Seraing les tubes entièrement noyés sur les rampes, on aurait certainement réduit beaucoup le crachement qu'on lui reproche. L'avantage que présente la construction de sa chaudière, et qui ne paraît pas avoir été apprécié, est précisément
de rendre la hauteur du niveau à peu près indépendante de l'inclinaison du profil, puisque le système des
foyers n'éprouvant pas de dénivellation notable, est complétement à l'abri des coups de feu ; tandis que les chaudières de forme ordinaire, celle de la Neustadt surtout à cause de sa longueur inusitée, sont exposées, à la descente, à briiier le ciel et la plaque tubulaire de
leur foyer, si le mécanicien n'a pas eu la précaution de les remplir presque entièrement. Avec des tubes de 5r",4o de long, il n'est pas probable que le jeu des dilatations et des contractions entre les limites des températures de l'eau dans la chaudière, et des gaz dans la boîte à fumée, puisse exercer une influence bien nuisible sur les assemblages. L'expérience est à faire ; et si elle prouvait seulement que la température des gaz altère le laiton , il suffirait d'employer des tubes en fer, comme
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gnon à Marseille, par exemple. Au reste, quand on recon-
naîtrait qu'il est nécessaire de marcher toujours avec les tubes entièrement noyés, et par suite avec la chaudière presque pleine sur les rampes, cet inconvénient serait à coup sûr compensé et bien au delà par l'avantage de soustraire le foyer aux suites d'une négligence. La Seraing doit à sa symétrie, complète aux freins près, 2. On est dispensé
une propriété d'une importance secondaire sans doute, mais qui doit cependant entrer en ligne de compte ; c'est qu'on est dispensé de la tourner sur les plaques.
Quant aux dispositions du mécanisme, elle paraît également mieux conçue que la Neustadt. Les cylindres intérieurs, avec une seule boîte de distribution pour chaque paire, se concilient mieux avec l'accouplement
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3,, La position intérieure des cylindres simplifie
le mécanisme.
et surtout avec leur mobilité relativement à la chaudière, que les cylindres extérieurs. Chacun des trains 4. La position mobiles a pu d'ailleurs être rattaché au bâtis par une dee sbiZeVe 'eu simple cheville ouvrière, tandis que dans la .Neustadt il a dePCedeeisatns. fallu recourir à un mode d'articulation plus compliqué
pour le train d'arrière, dont le milieu devait rester libre afin de recevoir la partie inférieure de la boîte à feu. A tout prendre, la machine Seraing me paraît donc La Seraing mieux appropriée que les autres, sans en excepter la P a raap'pt rioap Bavaria , aux exigences d'un chemin présentant à la à sa destination. fois de très-fortes rampes et de très-petites courbes. La position du foyer a quelques inconvénients, mais elle le met à l'abri des coups de feu, danger si réel sur de semblables rampes. Les mécaniciens se laissent assez souvent surprendre, sur des inclinaisons bien plus faibles, par l'émersion du ciel du foyer. On sait que le moindre coup de feu sur la plaque tubulaire entraîne son remplacement immédiat, parce qu'il devient alors imposiéeeu