Annales des Mines (1852, série 5, volume 1) [Image 235]

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Recette.

DANS LE BASSIN DE COMMENTRY.

Exp4orr.A.T.toN. og., LA BOUILLE

se composent d'un châssis recouvert de fortes planches de chêne, sur lesquelles sont clouées des feuilles de tôle de 0,01 d'épaisseur ; trois liteaux de o, i o de hauteur sont boulonnés avec le châssis et ne laissent aux bennes qu'une issue vers la grille. L'ensemble est supporté par quatre coussinets- en fonte qui viennent s'appuyer sur deux essieux mobiles. Les' roues courent sur deux rails à champignons. La manoeuvre est facile à saisir; les receveurs tirent ces deux wagons au-dessus du puits à tour de rôle, et suivant que le convoi de droite ou celui de gauche a dépassé le niveau de la recette._ Ils sont d'ailleurs construits et posés de manière que 'leur bord sans liteau Vienne affleurer le plancher de Celle-ci. Ces wagons sont extrêmement c.ommodes. pour recevoir les convois ; bouchant à peu près les deux tiers du puits, les ouvriers sont beaucoup moins exposés à tomber que lorsqu'ils sont obligés de tirer les bennes sur la recette, et de leur faire abandonner la verticale. En outre, lés bennes vides poussées sur ces chariots et enlevées l'une après l'autre verticalement,. se balancent moins dans le puits et y causent moins de dégâts. Sur le bord du puits d'extraction on établit une charpente qui Porte la recette ; celle - ci présente ( Pl. I, fig. 12, 13, 14 et 15) un plancher de niveau et faisant suite aux wagons plats receveurs de bennes. Pour recevoir quatre bennes pleines, loger quatre bennes vides en attente, et ne pas être gêné dans ce service , il faut donner à ce plancher une largeur de 6 mètres. sur une longueur de 5 mètres environ. Les fig. 12, 13, 14 et 15 représentent un plan et deux coupes en travers de cette recette ; sur les traverses fixées à la partie supérieure de la charpente on cloue de fortes planches de chêne, et par-dessus des feuilles de tôle de 3 mètres

de longueur sur une largeur de

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mètre environ et une

épaisseur de om,oi. Les têtes de clous doivent être noyées dans la tôle pour ne pas gêner le mouvement des bennes.

Une toiture légère en planches recouvre le tout, soit ponr garantir les receveurs de bennes pendant le mauvais temps, soit pour supporter le choc d'un câble qui viendrait à rompre pendant les postes de charbon. Ces bascules sont en fonte et fer. Elles se compo- Babeule et grille. sent (PL , fig. Io) de 'deux flasques en fonte, reliées

par quatre fortes traverses en fer forgé sur lesquelles sont boulonnés

En bas, deux rails mis au niveau du plancher en tôle de la recette ; ils sont recourbés à l'une de leurs

extrémités pour arrêter le mouvement des bennes l'autre extrémité se raccorde avec des amorces en fer forgé, clouées sur les feuilles de tôle. 2° En haut, deux longrines en fer qui viennent raser les bords supérieurs de la benne pleine. La traverse supérieure la plus voisine de la recette est recourbée en fer à cheval et dans sa partie moyenne, afin de laisser passer les gros Morceaux de charbon ; la traverse supérieure voisine de la grille est légèrement recourbée en son milieu pour livrer passage à l'oreille -

de la benne. Cette bascule repose sur deux montants en chêne (fai-

sant partie de la charpente de la recette et figurés dans la coupe fig. 15, Pl. I) , au moyen des tourillons engagés dans les flasques. Les traverses en fer forgé sont tellement placées que le centre de gravité de la benne

pleine, engagée sur les rails, se trouve à pet près au niveau de l'axe des tourillons, et un peu en avant du côté de la grille. Par suite , la bascule se met en mou-