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CHEMINS DE PER D'ANGLETERRE.
la peinture extérieure en construisant les châssis, les montants, traverses et panneaux des caisses en bois exotiques, qui sont importés en grande quantité, comme let, par les navires qui font la navigation des Indes, et 'qui coûtent moins cher que du bois de chêne de bonne
qualité. On se contente de vernir les surfaces extérieures. Ce systéfne , d'ans lès conditions où se trouve l'Angleterre, paraît écOnomique comme construction et comme entretien, mais il n'est pas certain qu'il présente lé même avantage en France, où les bois exotiques coûtent plus qu'en Angleterre, et où le climat moins humide sera moins favorable à la conservation des panneaux qui pourront se gercer sous l'action prolongée du f)leil de l'été ; c'est du moins ce que semblent indiquer lés essais qui ont été déjà faits pour remplacer les paniléaux en tôle par des panneaux en acajou, lesquels se sont fendus à la longue, malgré la couche de peinture dont ils étaient recouverts. L'aspect de ces voitures est d'ailleurs peu flatteur à rceil. On continue à faire en Angleterre un assez grand liage du papier mâché Our les panneaux de voitures de Yoyageurs et le doublage intérieur des caisses. Pour " les wagons à marchandises construits en bois de chêne, on se contente souvent d'une peinture à l'huile bouillante; ce système est évidemment préférable à l' emploi de la peinture ordinaire. Les châssis à vitre des voitures de première classe Ont subi une transformation utile; ils sont équilibrés par un contre-poids placé entre les deux panneaux inférieurs des portières ; ils se manoeuvrent ayeê nrié grande facilité au moyen d'une petite main placée à la traverse supérieure du châssis et restent en équilibre dans une position quelconque, sans que l'on soit obligé de recourir au système actuel de relevage, qui donne "
MATÉRIEL ROULANT.
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toujours lieu à un entretien dispendieux. On a récemment perfectionné, ce système de châssis en remplaçant l'un des bords de la rainure, qui guide le cadre, par une petite bague en fonte parfaitement dressée, pressée à ses deux extrémités par des ressorts et s'appliquant sur toute la longueur du châssià; on parvient ainsi à faire disparaître le bruit occasionné par la tré-
pidation. Les châssis à contre-poids, tels qu'on les établit en Angleterre, ont l'inconvénient de laisser pénétrer la pluie entre leur bord inférieur et la traverse de là portière, lorsqu'ils sont fermés ; cet inconvénient disparaît par une modification très-simple que l'on apporte au système dans une application qu'on en fait maintenant sur le chemin de fer du Nord. Sur beaucoup de chemins on établit maintenant les plaques de garde en fer forgé ; elles se composent d'un fer-à-cheval qui embrasse la boîte à graisse, et de deux jambes de force soudées chacune à l'un des bras du fer-à-cheval; la plaque de garde est fixée par trois points au châssis, par le sommet du fer-à-cheval et par l'extrémité de chacun des arcs-boutants. On prétend que les plaques de garde ainsi faites sont plus légères et plus fortes ; il est permis de douter de l'exactitude de ces deux assertions ; les plaques de garde en tôle que l'on construit depuis longtemps, répondent suffisamment à toutes les exigences du service et, au besoin, on pourrait même sans inconvénient sérieux diminuer leur épaisseur. J'ai remarqué dans quelques cas des plaques de garde auxquelles on a laissé dans la fabrication, à l'intérieur du fer-à-cheval , des appendices qui
ont été ensuite repliés à angle droit pour servir de guides aux boîtes à graisse ; cette disposition est bonne
pour le cas où on ne donne aucun jeu aux boîtes à graisse dans le sens parallèle à la voie, mais il n'y a