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14111,EITN. do° 6.000 resteront dans le pays, où i.5o0 seront employés pour
les besoins de l'administration de la guerre et que le reste passera dans le Hedjaz, qui jusqu'à présent a tiré annuellement
d'Europe de G à 7.00. quintaux, pour la fabrication de la poudre.
Les produits de la mine trouveront dans cette contrée un débouché infaillible et prompt pour la quantité qui s'y consomme chaque année, car la facilité et le bon marché des transports par les barques de la mer Rouge amèneront une grande baisse dans la valeur du soufre au Hedjaz, en même temps que le prix de la vente sur place donnera un très-beau bénéfice à la société.
Mais l'année prochaine 12.000 quintaux au moins descendront à Alexandrie pour l'exportation, la consommation de l'Égypte et du Hedjaz étant réservée; et cette quantité ne fera, suivant toute apparence, que s'accroître d'année en année au grand préjudice des soufres de Sicile. (Extrait d'un rapport de M. DELAPORTE , consul de France au Caire. 16 juin 1.851.)
Sur les mines d'or découvertes à Carupano , province de Cumana (république du Venezuela). Des travaux récents ont fait reconnaître l'existence de mines d'or dans la province de Cumana , aux environs de Campan° , port près du golfe de Paria et de l'île anglaise de Trinidad. Les mines nouvellement découvertes sont situées près d'un village nommé Cariaquito , entre les bourgs de Carupano et de
San José, où se trouve un port de seconde classe. Ces deux bourgs sont à la distance de trois lieues l'un de l'autre, et cet espace est peuplé et planté de cannes à sucre. Carupano est le canton le mieux cultivé de la province de Cumana. Il est habité par un grand nombre de Français dont la plupart appartiennent au département de la Corse. Sa situation géographique est très-avantageuse. Son climat n'est pas malsain comme celui de l'Yurario dans la Guyane vénézuélienne,
où d'autres terrains aurifères ont été l'objet d'exploitations difficiles à cause des inondations annuelles de l'Orénoque et du voisinage des tribus indiennes. C'est un pays de culture
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peuplé de Français, d'Espagnols, régulièreinent administré, salubre, et voisin de deux bons ports fréquenté. Lés investigations qui viennent d'avoir lieu font penser que la peité Cordillère qui s'étend de Carupano à San José, de l'est à l'ouest, formant dans ses sinuosités septentrionales la vallée de Cariaquito , est plus ou moins aurifère dans toute son étendue. (Extrait d'une communication de M. le chargé d'af.. faire de France au Vénézuéla. 22 octobre 1851.)
Sur l'état de l'industrie aurifère en Californie. De nouveaux placers d'une grande richesse ont été décou-
verts le mois dernier dans le comté de la Maripoza : une dizaine de Mexicains ont pu réaliser, assure-t-on, une somme de 2 millions de francs au bout de quelques jours de fouilles. La nouvelle de cette bonne fortune s'étant répandue, les mineurs de tous les pays se sont rués contre eux en les forçant d'évacuer le placer, et une population de plus de 5.000 âmes s'y était fixée au bout de quelques jours. Les fouilles en ce moment se poursuivent avec un succès varié ; on commence à être fixé sur le rendement des mines de quartz qui s'exploitent fort activement sur tous les points du pays ; leur rendement moyen ne paraît pas être au-dessous
de 1i cents la livre, tandis que les frais d'extraction et de broyage s'élèvent à i cent la livre environ. La marge ne laisse pas d'être toujours fort considérable sans être tout à fait aussi large qu'on s'y était attendu dans le premier moment de cette industrie nouvelle. Au reste ce quartz est tellement abondant en Californie que des milliers de conipagnieS trouveraient à s'y occuper fructueusement pendant des siècles encore. L'or ne laisse pas d'être fort cher sur cette place ; le prix dé l'once qualité supérieure est monté à un prix qui laisse peu dé bénéfices à ceux qui l'emportent en Europe ou aux ÉtatS-Hriis ; mais il faut des retours pour les masses énormes dé Ma:ramidises qui arrivent en Californie de tous les points du globe et le seul retour pour le moment, c'est l'or. Les banquiers cherchent à se dédommager sur les traites qu'en leur demande; les traites à courte échéance sur Paris se vendent en Ce moment tit,75 la piastre.