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EXPLICATION DES PLANCHES.
EXPLICATION DES PLANCHES.
moteur. Cette disposition rejette plus encore vers l'extérieur, les manivelles d'accouplement déjà écartées des roues par suite de la position extérieure des longerons. Mais cet inconvénient ne peut être mis en balance avec l'avantage que présentent les pompes placées entièrement à l'extérieur. La mobilité des supports des pompes relativement à la chaudière a exigé, comme pour les conduites de vapeurs, des coudes et des emmanchements à presse-étoupe sur le tuyau d'aspiration et de refoulement qui vient s'insérer en p (PI. VIII) sur la chaudière. La machine est d'ailleurs pourvue, comme la plupart des locomotives en activité sur les chemins allemands, d'une petite machine spéciale pour l'alimentation au repos (5). Cette machine est accolée à la double
train. Il est presque inutile d'ajouter que les ouvertures qui livrent passage aux boulons dans la pièce V sont aussi ovalisées (.lue l'exige le jeu des trains autour de la cheville ouvrière. Toute la charge est ainsi répartie sur quatre points d'appui, c'est-à-dire sur les milieux renflés des quatre entretoises T.
boite à feu, entre les deux trains mobiles , et du même côté que les
fig. 1). L'extrémité inférieure est saisie par une forte pièce en forme de V, qui embrasse le pivot au moyen d'une douille, et dont les deux
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portes des foyers, c'est-à-dire du côté du chauffeur. Elle n'est par suite pas indiquée sur la Pl. VIII , mais elle l'est sur la Pl. IX, fig. 2.
4° Châssis et supports. Le système de la double chaudière est installé sur deux longerons (a', a',
Pl. IX, fig. 2) de 14m,25 de longueur, boulonnés aux extrémités sur deux traverses en bois qui reçoivent également les cornières extérieures servant de support à la plate-forme qui règne sur tout le pourtour de la machine. Outre les points d'appui des boites à feu et à fumée, chacun des corps cylindriques est rattaché au châssis par six supports indiqués en trait pointillé sur l'élévation (Pl. VIII). La fig. I , PI. IX , indique comment le châssis général, qui est intérieur, s'appuie suries châssis extérieurs des deux trains mobiles. Chacun d'eux est relié, comme on le voit sur cette coupe, à un appendice, extérieur pour le premier, intérieur pour le second une espèce d'essieu T, auquel la charge est appliquée à ses deux bouts, la transmet par son milieu renflé en sphère à un coulisseau, puis à la glissière V, fortement boulonnée d'une part sur le longeron de l'avant-train, de l'autre sur le support auxiliaire placé à Pà-plomb du châssis général. La pièce V est en acier, ainsi que le coulisseau ; elle porte deux saillies circulaires parfaitement dressées, ayant leur centre sur l'axe de la cheville ouvrière, et sur lesquelles glisse le coulisseau pressé par l'essieu T. Pour que le châssis général ne puisse pas se séparer des trains mobiles dans les mouvements et les soubresauts de la machine, l'essieu T est coiffé d'un chapeau de palier, fixé de part et d'autre de l'essieu par un gros boulon (PI. VIII, élévation, et Pl. IX, fig. 1) , qui traverse le coulisseau et la glissièreV elle-même, et dontl'écrou, médiocrement serré,
maintient les pièces en contact sans gêner l'oscillation horizontale du (') Cette disposition commence à se généraliser même en France. Le temps n'est sans doute pas éloigné où le moteur additionnel ne sera plus un simple accessoire, et remplacera complètement les pompes mues par la machine
elle-même. Avec les plongeurs à grande course, usités aujourd'hui, l'alimentation devient, aux grandes vitesses, une opération délicate, et il y aurait
un avantage réel à rendre le mouvement des plongeurs indépendant de la vitesse de translation.
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Cheville ouvrière. Le pivot, ou cheville ouvrière, ri, est rattaché à la chaudière par ses deux extrémités , et au train mobile par son milieu. L'extrémité supérieure est coiffée d'une espèce de crapaudine en fer forgé, pourvue d'appendices qui embrassent la chaudière comme une sous-ventrière (Pl. 1X, bouts repliés horizontalement viennent se fixer par des rivets au bas de la chaudière (voir la coupe longitudinale, Pl. VIII, elle plan, PI. IX). La cheville ouvrière, qui d'ailleurs ne porte rien, est maintenue en place dans le sens vertical, d'une part au moyen de l'épaulement qui s'appuie sur le rebord de la douille, et de l'autre au moyen d'une clavette (Pl. IN, fig. 1). Elle entraîne le train mobile au moyen d'un coussinet logé dans une douille percée au centre d'une espèce d'étoile à 6 branches (P1.IX, fig. 2); deux de ces rayons sont boulonnés sur les longerons du train , et les
quatre autres, sur deux entretoises transversales boulonnées elles-
mêmes sur ces longerons. Celle des deux entretoises transversales qui est la plus rapprochée de l'essieu moteur sert en même temps de support à une entretoise longitudinale, pourvue de fourchettes qui saisissent, au moyen de coussinets, le corps extrêmement court de l'essieu coudé, et limitent ses flexions. Tous ces détails sont d'ailleur parfaitement intelligibles à la simple inspection de la coupe longitudinale et du plan.
Le trait ponctué sur le plan , de part et d'autre de l'entretoise transversale la plus rapprochée du foyer, indique le contour du contre-poids destiné à équilibrer les cylindres et à ramener sur l'axe de la cheville ouvrière le centre de gravité de tout le système du train mobile ; on aurait pu, comme dans les machines américaines ordinaires, donner aux chevilles ouvrières des positions excentriques , nécessairement inverses dans les deux trains; mais c'ent été renoncer à la symétrie , d'ailleurs complète de la machine, et aux avantages qu'elle présente. Suspension. Elle ne présente rien de particulier le châssis de chacun des trains est suspendu , par les broches à écrou y, aux ressorts qui s'appuient sur les boites à graisse au moyen des étriers ô.
5. Frein. Il n'agit que sur les deux paires de roues d'un même train ; les sabots , n, u, y. sont suspendus aux châssis, au lieu d'être comme dans la Plupart des freins actuels, supportés directement par les boites à graisse