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Terrain secondaire.
eÉOLOGIE
DU PÉROU.
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couches peu puissantes et sans continuité d'un calcaire concrétionné tout à fait analogue à celui de la vallée de
distance d'Iseuehaea, de calcaires siliceux relevés jusqu'à la perpendiculaire. Quelquefois, les quartzites
la Oroya, et qui fournit une chaux grasse d'assez
passent à un schiste argileux qui produit un détritus
bonne qualité. Quelquefois ce calcaire est très-poreux, stalactiforme . ramifié, tandis que sur d'autres points il est très-compact et assez analogue au calcaire grossier des environs de Paris. Le terrain secondaire du côté de l'est change de nature et présente des traces de métamorphisme : il se compose de schistes argileux fréquemment mélangés de mica en très-petites lamelles, de grès et de porphyres rouges à la partie supérieure. La fig. 1, PL I, donne une coupe de la vallée de jauja , prise vers le milieu où elle a près de quatre lieues de large. En sortant de la vallée de Attifa pour rentrer dans les montagnes, on se retrouve sur les mêmes couches de quartzites de la Pampa de la Oroya ; seulement de temps en temps il s'y intercale des assises très-puissantes de
rougeâtre ; alors , les couches sont souvent désagrégées jusqu'à une très-grande profondeur et les eaux de pluie
conglomérats composés de fragments irréguliers de quartzites reliés par un ciment siliceux et quelquefois par un ciment calcaire. Un peu après le petit village de Naguimpuquio on gravit une côte escarpée de 4 à 5oo mètres de hauteur et l'on se trouve, après l'avoir fran-
chie, dans le ravin profond au fond duquel passe la rivière de Jauja qui porte déjà le nom de rivière d' heu-
chaca. La route suit le versant du ravin , sur la rive gauche de la rivière , jusqu'à la petite ville d'Iscuchaca
où l'on passe sur la rive droite au moyen d'un pont en pierres de taille, d'une seule arche et d'une construction très-hardie. Tout le terrain depuis Naguimpuquio se compose de couches contournées et relevées de quartzites semblables à ceux de la Draya , de conglomérats dont les fragments empotés sont généralement très-volumineux, de
grès jaunes et de grès rougeâtres, et enfin, à peu de
qui forment, pendant chaque orage, des torrents rapides y creusent des ravins très-encaissés. Souvent les assises du quartzite et du calcaire siliceux sont fendillées dans tous les sens et les fentes sont remplies par du quartz concrétionné d'un blanc laiteux qui présentent quelquefois de petites géodes tapissées intérieurement de quartz hyalin en pyramides à six faces. La ville d' Iscuchaca , d'après M. de Pdvero , est élevée de 5. o8o mètres au-dessus du niveau de la mer ; d'un autre côté le village de la Oroya a une élevation de 5.740 mètres. Or, la rivière de la Oroya vient se jeter dans celle de Jauja et celle-ci passe, avec toutes les eaux de la vallée du même nom, sous le pont d' Iscuchaca. Il en résulte que la hauteur moyenne de la vallée de Jaaja serait à peu près de 5. Lioo mètres. Je cite ce fait parce que l'on cultive, à une élévation déjà si considérable, le blé et le maïs et que l'aloès y croît naturellement et acquiert un développement suffisant pour servir de clôture aux terrains ensemencés. Un peu avant Iscuchaca , sur la rive droite de la ri-
vière, une source, qui descend sur un escarpement assez roide, produit un vaste rideau de concrétions calcaires mamelonnées tout à fait semblables par leur aspect et par leur âge à celles de la vallée de Sucarà. Elles se terminent à dix ou douze mètres au-dessus du niveau de l'eau en stalactites de formes bizarres qui surplombent le lit de la rivière; dans quelques points de petites lianes ont évidemment été enveloppées par TOME II, 1839..
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Concrétions
calcaire,