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Terrain secondaire.
Mines
de mercure.
GÉOLOGIE
renfermer des cristaux de feldspath, ils affectent , dans certains points, la structure amygdaloïde et contiennent un grand nombre de petits noyaux shériques de chaux carbonatée blanche, fibreuse ou semi-cristalline , et, dans ce cas, ils renferment de nombreuses veinules ramifiées de chaux carbonatée lamellaire. Ces porphyres
DU PÉROU-.
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il a été fait une étude de cette province et on a constaté la présence du cinabre dans 41 montagnes dont la plus
éloignée se trouve à 18 lieues de la grande mine de Santa-Bcirbara. Si nous choisissons cette mine comme
point central nous trouvons au sud des gisements de cinabre à Puno, et dans une des provinces du Cuzco , du
servent de base au terrain stratifié secondaire qui se
côté du nord, il est reconnu et exploité, comme nous
compose de couches alternatives de quartzites, de grès, d'argile schisteuse, de calcaire siliceux, de conglomérats calcaires et de calcaires compacts. Toutes ces couches sont relevées dans le plus grand désordre, mais le plus souvent les plans de stratification sont entièrement verticaux ce qui donne lieu à des escarpements énormes. Enfin, au sommet de la côte de Huancavelica on rencontre des couches verticals d'une argile excessivement fine, empâtant des fragments de quartz très-irréguliers, analogues à ces rognons siliceux qui forment des assises dans la craie ; seulement ils sont moins volumineux et ils renferment des géodes remplies de petits pointements de quartz. Dès que l'on commence à descendre la côte de Mein -
l'avons vu, près de Pucarà, à Antacallana, près du lac de Lauricocha à 20 lieues du cerro de Pasco, tout près de Pasco à Quipan , à Chonta où il a donné lieu
cavelica du côté de cette ville, les porphyres rouges disparaissent, et l'on se trouve au milieu du terrain stratifié secondaire, et des nombreux gisements de
du nord au sud, sans aucune interruption dans la
mercure de la province qui porte le même nom. Le minerai de mercure est très-répandu au Pérou ;
l'époque de la domination des Incas, le cinabre était déjà connu des Indiens sous le nom de Llimpi. Ils le broyaient avec de la graisse ou de l'eau et s'en servaient
pour se peindre le visage. Il paraît probable qu'ils ne savaient pas en extraire le mercure. Les gisements de la province de Huancavelica sont sans contredit les plus importants par leur nombre et par leur richesse. Par ordre du gouvernement espagnol
pendant quelques années à une exploitation très-active,
et enfin dans les départements du nord du Pérou à Pachas, à Chachapoyas et à Cuenca, et toujours dans le même terrain d'argile schisteuse, de conglomérats, de grès et de calcaires, alternant en couches épaisses, avec une direction nord et sud et une stratification presque verticale ou une inclinaison générale à l'ouest. Les mineurs du Pérou généralisent volontiers, et, loin
de tenir compte de tous les points intermédiaires où manque le mercure, ils admettent que le gisement de Santa-Barbétra traverse le Pérou dans toute sa longueur,
continuité du minerai, mais avec des degrés différents dans sa richesse. Une conséquence aussi absolue , déduite des faits isolés que nous venons de citer, est évidemment inexacte ; toutefois, ces faits démontrent que dans un terrain composé, comme nous l'avons déjà dit, d'argile schisteuse, de conglomérats, de grès et de calcaire, situé sur le versant oriental de la grande chaîne occidentale des Cordillères, à une distance de six à dix lieues de la ligne de faîte, et appartenant aux assises
supérieures ou moyennes du terrain jurassique, on trouve de distance en distance, depuis la ville de Puno jusqu'à celle de Cuenca, c'est-à-dire sur une longueur